29 mai 2011

Baume au Coeur




Comme tous les ans ils sont passés par Voillans les courageux randonneurs !
Hier samedi 28 mai 7 h 50

Arrivée  au soleil levant

Accueil à l'accordéon, vin blanc, jambon à l'os ... ça requinque !

On se salue avant de se restaurer.

Le Maire est "serviteur boucher" !

Bonne humeur et échanges chaleureux !

Pendant ce temps les chevaux mobilisent le parking

Les fourmis disent que si elles se mettaient ensemble, elles pourraient soulever un éléphant (proverbe Africain)

28 mai 2011

Entreprise Jean-Noël Bonnot

Entreprise  Jean-noël BONNOT
Rue du Fays
VOILLANS 25110 
tél : 03 81 84 03 19
mobile : 06 71 47 32 51



Jean-Noël BONNOT exécute tous travaux de  CARRELAGE - VENTE - POSE - TRAITEMENT DE CARRELAGE - CHAPE LIQUIDE - FAÏENCES - PAVAGE - MOSAIQUE



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Neuf et Rénovation.
Dans un rayon de 40 kms aux alentours. 
Mais l’entreprise peut intervenir plus loin le cas échéant.


Travaux récents




Jean Noël aime surtout les travaux raffinés dans le neuf ou la restauration !




Décoration intérieure et extérieure

Mise en place

Maçonnerie : Joints de façades






27 mai 2011

La Voie Romaine : sa structure


La Voie Romaine
Quatrième article : Structure de la Voie



Le 10 mai dernier avons présenté, dans nos généralités, des éléments de structure des voies romaines.
Celle qui nous occupe, la nôtre, était construite sur cette base.
Voici quelques éléments supplémentaires présenté par Murielle Paquier dans son travail de recherches sur cette Voie du Rhin qui traverse la commune :

La Structure de la voie

"L'état de conservation actuel de la chaussée est médiocre et comporte de larges lacunes. Mais, quand elle n'est pas masquée par la voirie moderne ou totalement disparue, la route romaine a subsisté sur des distances notables jusqu'au début du XXe siècle, en tant que chemin de communication, d'exploitation (Voillans), de défruit 1, de déboisement (Autechaux), vicinal (Creux d'Alouette) ou rural (Santoche, Pompierre). Exploitée pour ses matériaux, elle fut presque partout détruite par les riverains et la population locale. En levée, en talus, recouverte par les champs cultivés (Luxiol), envahie par la terre végétale (buissons et arbres, Fontenotte) ou la forêt (Voillans), la voie n'est plus qu'un lieu de friches, déshérité et ainsi abandonné à une végétation naturelle dans la majeure partie de son parcours, permettant ainsi de suivre certaines sections de son tracé.
La documentation ancienne fournit de précieuses indications sur sa structure. Dans certaines de ses portions, la voie romaine continuait de rendre les mêmes services au XIXe siècle.

Les descriptions anciennes montrent que, malgré quelques variantes, la voie romaine présentait une certaine homogénéité dans sa structure, même si elle était plus sommaire que dans le type théorique à couches multiples et dallage, tant en fondations qu'en ce qui concerne son massif supérieur.
Dans la région de Baume les Dames sont distinctement apparus les fondations et le massif supérieur (ou de roulage) de la voie.

Un note précise : La plupart des observations se rapportant à la structure de la voie sont issues des coupes effectuées par l'abbé Paul Druot (curé de Voillans 1896-1903) au début du siècle (XX°) ; celles-ci pratiquées apparemment en nombre, "plus de 50 étudiées", dans les cantons de Baume et de Clerval, n'ont, à une exception près (section des "Arbres Brûlés" à Voillans), aucunement été localisées.


Près des "Arbres Brûlés"
Les fondations se caractérisaient par une maçonnerie de blocage (épaisse d'environ 25 cm) composée de pierres de taille moyenne et de surface aplanie ("tête de chat") disposées plus ou moins irrégulièrement et qui, liées avec du mortier de chaux, constituaient une sorte de pavage "bien nivelé" (d'une largeur moyenne de 5,50m) formant un bloc extrêmement compact. Le cas échéant, la roche naturelle en place était utilisée en tant que telle, liées alors avec du mortier à des pierres posées sur chant, quand le terrain naturel put sembler suffisamment résistant.
Sur les fondations ainsi aménagées se dessinaient très distinctement des ornières parallèles profondes de  5 à 7 cm, de 75 à 85 cm d'écartement et de 5 à 6 cm "sur la largeur de l'emprise" : la voie put avoir servi à ce niveau (ne serait-ce qu'aux constructeurs) avant de recevoir son massif supérieur et de livrer des traces de son utilisation définitive.

Autre note : A Voillans, des traces d'usures (fondations, massif supérieur ?) étaient décrites comme des "ornières" sur des "dalles" larges d'environ "10 cm", quand la voie fut exploitée au début du XX° siècle.


Epais de 45 cm à 2,00 m "en fonction de l'ondulation du terrain et des fondations", ce massif supérieur comportait des couches successives (d'épaisseur variable) composées de l'un ou l'autre de ces matériaux, pierres cassées, graviers, cailloux roulés, gros sable de rivière, amalgamé par du mortier de chaux, puis damé et roulé. Il en résultait un massif revêtant l'apparence d'un béton en pierres cassées mêlées à du mortier de chaux en proportion relativement forte.

Note : 49, 56 % de chaux dans l'épaisseur des 80 cm du massif supérieur, au lieu-dit "Les Arbres Brûlés" (Voillans) (Druot, 1903-1904)

La Voie croise la Route des Intendants avec des restes visibles.


Exceptionnellement, la terre argileuse, comme matière première, pouvait remplir ce rôle. L'utilisation fréquente de la chaux tenait vraisemblablement à la proximité et à l'abondance de pierres calcaires et du combustible (bois) : ce matériau concourait à rendre toute leur dureté et compacité extrême aux couches supérieures, également aménagées selon les ressources données par le finage."


1. "chemin de défruit" Ce terme est souvent utilisé pour désigner des chemins qui sont nécessaires et utiles pour défruiter les champs (enlever les récoltes).

26 mai 2011

Travaux Rue des Chenevières

La Rue des Chenevières va changer d'aspect.

Tout d'abord reparlons  de la Station d'épuration qui est située au bord de cette rue :


Les travaux ont avancé : un aménagement à l'intérieur du premier bassin est installé depuis aujourd'hui.


Pendant ce temps une dérivation motorisée permet le transport des eaux usées dans le second bassin.



Mais la Rue des Chenevières va connaître aussi une nouvelle construction. Les travaux de terrassement ont commencé ces jours derniers.


Une maison nouvelle va remplacer la grande maison ancienne démolie il y a quelques années déjà.

1906 Au 1er plan : l'ancienne maison disparue.

Enfin, un peu plus loin, une autre nouvelle maison y a été récemment construite.


25 mai 2011

Travaux à la Station d'Epuration

Des travaux de maintenance sont en cours à la Station d'Epuration.
C'est l'occasion de la présenter ouverte et vidée.
Un article prochain vous en expliquera le fonctionnement.













23 mai 2011

Décès

Nous venons d'apprendre le décès de M. Julien Marchevet
domicilié à La Grange des Noyes.


Funérailles mercredi 25 mai à 14 h 30 à l'église de Voillans.

15 mai 2011

Un mariage festif

Le Mariage de Vanina et Norbert fut un évènement.
Le soleil n'était pas au rendez-vous, c'est vrai, mais il était dans les coeurs.

Il y avait foule déjà dans la Salle des Fêtes pour le mariage civil.

Un maire chaleureux comme à l'habitude mais dans une tenue exceptionnelle (Voillans en 1900).


Un jeune couple radieux.


Des déclarations des témoins avec pour l'un d'entre eux un accompagnement musical.


Joie sur les visages. L'humour ne manquait pas !


Puis ce fut la cérémonie religieuse dans la si jolie petite église de Voillans, admirablement nettoyée et décorée avec beaucoup de goût pour la circonstance.


Echange des consentements


Les alliances

Un orchestre animait les chants très dynamiques.


A la sortie une foule impressionnante attendait les jeunes mariés.


Et parmi eux notre Maire toujours aussi élégant.




Puis le cortège n'a pas craint la pluie pour un tour très enjoué dans le village avec les musiciens. ...



Meilleurs Voeux de bonheur






14 mai 2011

Mariage

Ce n'est pas si fréquent dans le village


15 h 30 à la mairie
16 h à l'église


NONO et NINA

Vanina Bievliet et Norbert Bonnet

10 mai 2011

La voie romaine : son usage

Troisième article : l'usage de la Voie 
Généralités


La voie romaine du Rhin était une voie militaire stratégique, mais elle servait sans doute aussi aux communications notamment à transmettre le courrier.

Les Romains commencèrent à construire des routes dès 312 avant J.C. : la première route fut la voie Appienne (via Appia), vers la Campanie, qui doit son nom au consul Appius Claudius Caecus. Partant de Rome, les routes allaient dans toutes les directions d'abord en Italie, puis dans les provinces.



Une route romaine est large de quatre à dix mètres ; elle est faite de quatre couches de matériaux (strata), entassés dans une tranchée : une couche de ciment, une couche de cailloux, une couche de sable mêlé à la chaux et à des briques pilées, puis un pavement de grosses dalles de pierre. La route est bombée au milieu afin de permettre l'écoulement de l'eau. des bornes militaires indiquent les distances (un mille romain équivaut à mille pas, soit environ 1 600 m) ; parfois des marches permettent aux cavaliers de monter sur leur cheval.



On voyage à cheval ou en voiture attelée, à quatre roues (raeda) ou à deux roues (carpentum) ; la vitesse est très réduite car les chevaux ne sont pas ferrés, et le système d'attelage n'est guère solide. La charge ne doit pas excéder 500 kilos pour les marchandises, 100 kilos pour la poste. En voiture on parcourt entre 30 et 60 km par jour. Le courrier est acheminé très lentement, sous la République, par des amis ou des entreprises privées. Les empereurs créent ensuite la poste impériale (cursus publicus) qui fait jusqu'à 150 km par jour, mais en roulant 24 heures sur 24.


A Voillans on devine seulement la Voie
à suivre ( la structure de la Voie)

7 mai 2011

Plantations à Voillans

Il est prévu sur ce site de parler des arbres de la commune.
Dans cette attente prenons connaissance d'un texte de juin 1946 extrait du Bulletin Paroissial.


PLANTATIONS. - Au début de l'année, il y a eu à Voillans, une véritable fièvre pour planter des arbres fruitiers.
Le record est détenu par : René Champroy : 45 arbres. 
Puis il y a Roger Champroy : 30  
Joseph Chailley, Elie Champroy et Louis Jeanneret : 25  
Paul Guillaume : 22 
Léon Coquard : 20
Maurice Curty, Auguste Bianchi et Charles Guillaume : 15
Charles Jeanneret : 11
Veuve Champroy : 10
Alice Cointot : 5
et Fernand Chailley : 4
Il y en a peut être encore d'autres.
Ces années dernières, on a planté aussi un assez grand nombre d'arbres ; c'est ainsi qu'à la cure il y a actuellement, depuis 4 ans, 30 nouveaux arbres, et Charles Jeanneret a collaboré pour une notable part à cette plantation presbytérale. Certains ont planté de nouveaux arbres pour remplacer les vieux. Les jeunes ménages pour que leurs enfants puissent manger plus tard des fruits, et il y a des jeunes gens qui ont planté pour avoir des fruits afin de faire de la goutte (Oh ! les jeunes pensent trop à la boisson, un blâme pour eux!)

5 mai 2011

La "Voie Romaine du Rhin"

Suite à notre premier article du 4 mai voici des généralités sur cette fameuse Voie Romaine.
Des détails vous seront proposés bientôt.


Pour l'instant rappelons qu'il s'agissait d'une artère stratégique entre les localités antiques de VESONTIO (Besançon) et d'EPOMANDUODURUM (Mandeure). Premier axe de communication qui suit la vallée du Doubs. L'étape intermédiaire était LOPOSAGIO (Luxiol). A Voillans une Fontaine et probablement un Fourneau complétaient cette étape.

Voici une première carte succincte de cette Voie :




L'itinéraire traverse une zone d'altitude modérée et rejoint à l'occasion la plaine alluviale du Doubs, vers Santoche notamment. Le cours d'eau (Le Doubs) n'a pas la même importance que la route romaine, seule véritable voie de communication.
Appelée "La Voie d'Hadrien", elle n'est pas exactement repérable dans le temps pour sa création. On sait que Trajan effectua des réparations ou une amélioration du tracé et qu'Hadrien réalisa lui-même une restauration. 
Citée dans la Table de Peutinger et l'Itinéraire d'Antonin, la voie romaine dite "'du Rhin" est l'une des quatre grandes artères antiques issue de VESONTIO, principal oppidum des Séquanes.

Un travail universitaire dans le cadre du Laboratoire d'Archéologie Antique de la Faculté des Lettres de Besançon en 1989 a été réalisé par Murielle Paquier. Nous citerons de nombreux éléments de ses recherches.

4 mai 2011

La Voie Romaine


On l'appelle aussi "Voie d'Hadrien" ou "Voie du Rhin".


Cette voie fait partie du patrimoine de la commune !
En effet, rares sont les localités sur le parcours de cette voie où on peut l'observer sur pratiquement l'intégralité de son tracé.
A Fontenotte, Luxiol et Autechaux, d'un côté, puis L'Hopital Saint-Lieffroy, Clerval, Santoche et Pompierre, de l'autre, ce ne sont que des tronçons partiels que l'on peut apercevoir. Par contre à Voillans elle reste bien visible sur une très grande partie du territoire communal. Nous présenterons bientôt des photographies  de ces vestiges importants.

Pour ouvrir la série d'articles que nous publierons à ce sujet voici un texte proposé par François Champroy. Il s'agit de la description de la "Voie Romaine du Rhin" par l'abbé Paul Druot, curé de Voillans entre 1896 et 1908. Erudit, ce prêtre nous laisse bien des informations sur le village.


Séances du 10 décembre 1903 et du 16 février 1904
La Voie est pour ainsi dire d'une horizontalité parfaite qu'elle conserve en traversant le territoire de Voillans où elle longe en ligne droite le sommet de Champray, contourne, et la Vèze, et la Combe Pagney, et la Combe aux Toyons, traverse à mi-côte et directement la Combe Thésin, passe à l'extrémité de l'Aigle, décrit alors un long demi-cercle dans le vallon de Ronthes pour éviter une déclivité un peu prononcée. Ces courbes nombreuses, ce soin avec lequel les Romains ont fait le tracé de la Voie du Rhin, dans son parcours sur le Territoire de Voillans porterait à contredire ceux qui prétendaient que les Romains paraissaient avoir ignoré l'usage des courbes à grand rayon. Bref à partir de cette dernière courbe de Ronthes dont le rayon est très grand, elle remonte le devant de Bermont (Barmont) après quoi elle coupe à angle droit l'ancienne route de Lyon à Strasbourg, dite des intendants (diligence). Elle traverse ensuite en ligne droite le Communal de la Levée ainsi dénommé justement à cause du passage de la Levée de Jules César. A partir de l'extrémité de cette pelouse où elle a été totalement défoncée, elle est encore utilisée actuellement (en 1905) comme chemin vicinal de Voillans à Clerval par le Creux d'Alouettes."


Photo de la "Levée" ou "Chaussée de Jules César"


... à comparer avec la photo hivernale publiée ici en Janvier.

Vous pouvez également retrouver nos publications sur ce sujet :


La Voie Romaine
"Voie du Rhin"