30 sept. 2011

Voillans sous la Révolution 4 (Les Premières Attaques)

Nous reprenons la publication d'articles tirés des Bulletins Paroissiaux au sujet de la Révolution
Aujourd'hui les Premières Attaques.
On peut relire les premiers messages à cet endroit.





Bulletin Paroissial de novembre 1952

Le 4 et le 8 août 1789 commencèrent les premières attaques contre les propriétés ecclésiastiques. Il fut convenu que les dimes étaient supprimées, ainsi que le casuel et l'on proposa de voter que les biens de l'Eglise appartenaient à la nation. Le 29 septembre suivant l'Assemblée Nationale décrétait la confiscation de toute l'argenterie religieuse qui n'était pas absolument urgente pour le service du culte. Ce décret  ne frappa pas notre paroisse de Voillans. Il n'en fut pas de même du précédent car si l'église ne possédait pour toute richesse qu'un calice Louis XV, que nous avons encore et les objets de stricte nécessité, elle avait par contre des biens de Cure assez considérables qui avec la part de la dime qu'il recevait, servaient à l'entretien du vicaire résidant. La Saisie et la vente des biens ecclésiastiques furent définitivement votés les 2 et 19 décembre.

L'année 1790 vit encore s'aggraver les maux de l'Eglise dont les lois et l'organisation furent attaqués directement par l'Assemblée Nationale lorsqu'elle élabora la Constitution Civile du Clergé. Le 12 juillet elle achevait d'en voter les différents décrets. Les institutions ecclésiastiques y étaient totalement supprimées, les fondations confisquées, l'épiscopat reconstitué en autant d'évêchés que de départements, les évêques et les curés nommés par élection, l'autorité du pape méconnue, et même formellement interdite en lui ôtant le droit d'instituer les évêques. On faisait de l'Eglise de France une Eglise schismatique. Puis par un nouveau décret, toute fonction épiscopale, vicariale et curiale était interdite à l'élu qui ne prêterait pas le serment d'observer en tout point la dite constitution. Ce serment devait être prêté un jour de dimanche, à l'issue de la messe paroissiale, dans les églises en présence du conseil général de la commune et des fidèles. A cet effet les ecclésiastiques devaient déclarer par écrit leur intention au moins deux jours à l'avance au greffe de la municipalité.

En cas de refus de prestation de serment le délinquant devait être remplacé et poursuivi comme perturbateur de l'ordre public s'il s'immisçait dans ses fonctions  nouvelles ou même anciennes. Ce décret qui plaçait le clergé entre l'apostasie et la privation de son traitement, de ses églises et de ses presbytères, qui leur interdisait même le Saint ministère, d'une façon privée et gratuite, fut voté le 26 novembre 1790. Il ne tarda pas à être mis à exécution. La prestation du serment fut ordonnée dans le courant de janvier. Ce fut un moment de graves inquiétudes et de cruelles angoisses pour le clergé. Elle eut lieu à Besançon le dimanche 23 janvier 1791 et dans les paroisses le 16 janvier et le 6 février. A la gloire de notre diocèse il faut dire que peu de prêtres tombèrent dans le schisme et l'apostasie en prêtant le serment purement et simplement. L'infortuné vicaire de Voillans BOILLEY fut du nombre de ces malheureux.
Le 16 janvier à l'issue de la messe devant les paroissiens et les conseillers assemblés, il consommait son crime en jurant fidélité à la Constitution, sans restriction aucune. Pendant que ses frères dans le sacerdoce, fidèles à leur foi, étaient chassés de leurs paroisses, lui restait sans être inquiété en récompense de son apostasie, dans son presbytère et son église.

29 sept. 2011

Infos Pratiques TADOU

Voici une seconde rubrique pour notre page "Infos Pratiques"
TADOU est une initiative très utile du Pays du Doubs Central.
En cliquant sur le lien placé dans la légende vous pourrez avoir tous les détails, notamment les tarifs qui varient selon les distances et les dates de réservation ... et qui sont révisables trimestriellement, la fiche d'inscription et le règlement intérieur.

Bonne route !

En savoir plus

28 sept. 2011

Infos Pratiques

Notre page "Infos Pratiques" est en reconstruction depuis plusieurs semaines.
L'actualité et les articles de ces derniers temps ne nous avaient pas laissé la possibilité de restructurer cette page pourtant importante.
Nous nous y attaquons.
Voici un premier ajout qui se complète naturellement avec un message récent sur le container à verre.


26 sept. 2011

USB Montagne



Nos amis de l'USB Montagne organisent leur 38ème randonnée 
suivie d'un Repas Champêtre



EN PRINCIPE PAS DE PLUIE !
MAIS LES RANDONNEURS SONT COURAGEUX !

Départ 8 h 15 Bois du combolard
Direction La Bretenière (D 23)
suivre le fléchage

Distance 14 kms le matin

12 h 30 Repas Champêtre à RILLANS


Distance 7 kms l'après-midi
Départ à 15 heures.



Yzon et Sima sont arrivés à FRIBOURG vendredi soir ; ils se reposent un peu pour prendre des forces avant de repartir pour MUNICH  et VIENNE

24 sept. 2011

Libération (suite et fin)

Nous avons publié récemment des extraits des Bulletins Paroissiaux de 1946 et 1947 qui relataient les évènements de septembre 1944 : Libération d'Autechaux et Voillans.
Voici le dernier extrait qui conclue la série.
Vous pourrez retrouver l'intégralité de ces textes dans notre page "histoire"


Suite (Bulletin de mars 1947) Fin
- Après tous ces évènements, les habitants d'Autechaux remirent en état leurs maisons dévastées par les bombardements et saccagées par le Boche. Ceux de Voillans ramenèrent des fermes leurs paquets d'effets et déterrèrent de leur jardin ce qu'ils avaient enfoui de précieux. Pendant ce temps-là, on entendait le grondement du canon qui s'éloignait de plus en plus. On l'entendit néanmoins encore longtemps car le front se stabilisa pendant plus de deux mois de l'autre côté de L'Isle sur le Doubs. Les villages de Voillans et d'Autechaux furent occupés pendant un  certain temps par les troupes alliées. Il y eut même des prisonniers allemands à Autechaux, dans la ferme du château ; ces prisonniers travaillaient au dépôt de munitions sis à proximité du village. petit à petit, le calme revint dans la région, et chacun se remit à ses occupations quotidiennes en attendant la paix finale.

* * *

Dans les jours qui suivirent le front se stabilisa au nord de la région.
Voici le récit écrit d'un jeune garçon de Saint Hippolyte


Libération de la Franche-Comté, 1944... par CRDPFranche-Comte


23 sept. 2011

Aujourd'hui c'est l'Automne - Conseil Municipal reporté

En effet voici cette jolie saison !
Le jour exact est aujourd'hui à 11h 04


Bientôt nos forêts vont prendre des couleurs



Quand automne en saison revient

Quand automne en saison revient
La forêt met sa robe rousse
Et les glands tombent sur la mousse
Où dansent en rond les lapins

Les souris font de grands festins
Pendant que les champignons poussent
Ah ! que la vie est douce, douce
Quand automne en saison revient

Samivel (1907-1992)





C'est aussi la saison de la  chasse.
Rappelons que le vendredi celle-ci est fermée ; on peut se promener sans risque  :

lundi
oiseaux
risque modéré
mardi
oiseaux
risque modéré
mercredi
oiseaux
risque modéré
jeudi
gros gibier
risque sérieux
vendredi

LIBRE

samedi
gros gibier
risque sérieux
dimanche
gros gibier
risque sérieux


Dernière minute

Le Conseil Municipal prévu ce soir 23 septembre 
est reporté au vendredi 30 septembre 2011




22 sept. 2011

Vues nouvelles

Le village évolue et parfois des vues nouvelles sont à saisir ... par exemple quand il n'y a pas de grues en fonction.
Deux nouvelles vues depuis la rue des cerisiers.

Ailleurs des travaux de défrichement permettent de découvrir une perspective impossible auparavant.

Depuis la rue du Fays on aperçoit la ferme Chaillet en cours de démolition

Une construction nouvelle prend forme Rue des Chenevières

Rue du Champ du Rocher 
le terrain qui jouxte le parking de la Mairie a lui aussi été défriché.




21 sept. 2011

Maisons disparues - Maisons nouvelles

Une nouvelle rubrique sur notre site ...

Notre village avait un aspect différent dans la passé.
A quoi ressemblait-il au Moyen-Age ? au Grand Siècle ? au XVIII° siècle ?
Nous avons heureusement des photos du début du XX° siècle.
Quelques-unes figurent déjà sur ce site.

1906

Ecole et Mairie




Nous en publierons d'autres à l'avenir.

Mais aujourd'hui nous vous proposons quelques clichés d'une maison qui vient d'être démolie il y a quelques jours.

La Ferme Chaillet






Le terrain ainsi libéré est en vente.
Il sera vraisemblablement reconstruit.

Et puis nous parlerons de maisons nouvelles ou de restaurations de maisons anciennes.
Vous pouvez déjà découvrir la construction en cours d'une jolie maison à Ossature Bois sur le blog mois de juillet et août.




19 sept. 2011

Libération (suite)

Voici le quatrième extrait des Bulletins Paroissiaux rédigés par Gabriel Michel au sujet des évènements au moment de la Libération de Voillans en septembre 1944.


Suite (Bulletin paroissial de février 1947)
- La journée de vendredi fut plus critique pour Voillans, car ce jour-là, dans l'après-midi, les Allemands venant du côté de Clerval, mettaient leurs canons en position de tir à l'entrée du village du côté d'Autechaux. Déjà on croyait subir le même sort qu'Autechaux ; et l'exode reprit vers les fermes. Mais ce vendredi-là, c'était le 8 septembre, jour de la Nativité de la Ste Vierge, patronne de la paroisse. Aussi en ce jour de fête paroissiale, la Vierge montra manifestement qu'elle protégeait la paroisse placée sous sa protection. En effet, avant la nuit, sans avoir tiré, les Allemands repartirent du côté de Clerval. Quel soulagement ce fut à leur départ ! Ce repli épargnait au village d'être atteint par les obus américains qui auraient été tirés pour anéantir les batteries allemandes. Merci encore à Marie !
Voillans ne subit aucun dégât. A Voillans comme à Autechaux la Ste Vierge récompensa la piété des paroissiens ; elle récompensa leur pieuse assistance aux offices et à la procession du 15 Août précédent ; et elle se souvint des nombreuses messes qui furent données en son honneur pour attirer la protection divine sur le village.
Le samedi soir, quand Autechaux fut libéré, Voillans se sentit aussi libéré. Mais comme en pareil cas il faut être prudent, et d'autant plus que ce soir-là le village se trouvait entre les Américains et les Allemands, les habitants de Voillans ne furent réellement rassurés sur leur sort que le dimanche dans la journée, alors que les Américains étaient venus installer leurs tanks et leurs canons au-dessus de la côte de Champray. Ce dimanche était précisément le dimanche de la fête paroissiale, aussi fut elle dignement et pieusement célébrée puisqu'elle était de plus la fête de la Libération et de la reconnaissance envers la Vierge.

18 sept. 2011

Récolte du maïs

Avant-hier vendredi 16 septembre un ballet incessant de machines agricoles rythmait l'ambiance du village.
C'est un peu plus bruyant qu'au XIX° siècle, mais il faut bien travailler avec son temps !

Julien Dupré


Le maïs que l'on appelle aussi "blé d'Inde" notamment au Canada est une plante qui nous vient des régions tropicales. On le cultive comme céréale ou comme plante fourragère. Les Amérindiens, au Mexique, le consommaient régulièrement. Aujourd'hui dans le monde entier on le cultive au point qu'il est devenu la première céréale devant le riz et le blé. Il n'est donc pas étonnant qu'on en cultive à Voillans.


Sa récolte est assez spectaculaire de par l'usage de machines performantes.




Photos M.S.


17 sept. 2011

Libération (suite)

Voici le troisième volet des textes écrits par Gabriel Michel sur la libération.



Suite (Bulletin paroissial de décembre 1946 - janvier 1947)
Que devint Voillans durant ces terribles événements ? Il fut préservé, mais ses habitants ne furent pas exempts de peur. En effet, dès le mardi matin, quand on annonça que les colonnes allemandes en repli allaient passer par Voillans, pour éviter la route nationale de Baume-Clerval, qu'ils jugeaient trop dangereuse, beaucoup d'habitants, pris de peur, émigrèrent à la Grange-des-Noyes, aux Planchottes et au Canton*, emportant avec eux leurs  plus précieux biens. Il y en eut même qui se réfugièrent en pleine campagne, dans une baraque hâtivement aménagée. Pendant ce temps, Monsieur le Curé courait à Autechaux, à travers champs, pour enlever le Saint-Sacrement de l'Eglise et pour mettre les ornements et les vases  sacrés plus en sûreté dans les caves du château ; puis il revenait en hâte à Voillans préparer les affaires sacrées de l'église pour les faire transporter aux Planchottes par la dernière voiture qui y allait.
   En fait, il ne passa à Voillans que quelques soldats allemands lamentablement harassés, et, à cause de cela, inoffensifs. La première nuit, il ne resta au village que quelques hommes avec leur curé. Peu à peu, les jours suivants, on reprit confiance et on revint petit à petit dans les maisons.
   Du mercredi au samedi, l'air était déchiré par les départs des obus allemands à Autechaux, et des obus américains des côtes du Lomont et d' Hyèvre, et par les éclatements stridents de ces mêmes obus américains sur Autechaux.

* Le Canton = Le Canton Berçot se situait là où passe maintenant l'autoroute A 36 un peu avant la Grange Certier, entre Les Planchottes Lambert et la ferme des Glauderey près du  Bois de la Charme. Ces lieux dits feront l'objet de prochains messages sur le site.


Canton Berçot : ovale

15 sept. 2011

Bac à verre et environnement

Un bac à verre a été installé d'abord au centre de la commune puis déplacé près de la décharge avant d'être définitivement positionné sur la Route de Clerval à côte du pont d'autoroute. Une plate-forme a été réalisée pour que l'endroit reste propre mais voilà que des utilisateurs - par nécessairement de Voillans - laissent des détritus à côté de ce bac, comme sur les bords de route d'ailleurs.


La commune rappelle que seul le verre est récupéré.
Les cartons de canettes sont à placer dans les poubelles jaunes.


Que faut-il laisser dans ce bac ?

 bouteilles, pots, bocaux, 
... sans les bouchons et couvercles.


Attention ! Il ne faut pas jeter dans le bac :


- vaisselle (porcelaine, faïence, pyrex)
- terre cuite (pot de fleurs )
- miroirs, vitres ou ampoules électriques  
Ils doivent être jetés dans le bac vert destiné aux déchets non recyclables                                                                                                                          


Questions, réponses
   
- Laver les emballages en verre ? non. Il suffit qu'ils soient bien vidés. En gâchant de l'eau pour les rincer, on réduit le bénéfice écologique du tri.
- Enlever les étiquettes ? non. Le papier ne pose aucun problème pour le recyclage du verre car il est éliminé au cours du processus de recyclage.
- Enlever les collerettes ? non.
- Reboucher les emballages ? non, seulement enveler les couvercles et les bouchons.


Mais alors, que fait-on des bouchons et couvercles ?

- les bouchons en liège et en plastique,  les capsules en plastique dans le bac vert,
- les couvercles et capsules en métal dans le bac jaune. 

Le cas de la bouteille d'huile en verre ?

la bouteille est vide, elle va dans le bac. S'il reste encore de l'huile, elle va dans la poubelle verte.

Une erreur de tri ?

Si présence de vaisselle ou de vitres, de terre cuite ou de céramique, de pyrex, d'ampoules ou de tubes fluorescents … cela peut suffire à faire refuser tout le chargement d'une benne de 20 tonnes. En effet, trop d'impuretés contenues dans le calcin * empêchent  le recyclage du verre.


Pourquoi un bac spécifique pour le verre ?

Pour des raisons de sécurité : si le verre  était mélangé aux autres matériaux,  ceux-ci devraient être séparés en centre de tri. Les agents en charge du tri pourraient se blesser en manipulant du verre cassé.
Pour des raisons de recyclage : des petits bouts de verre incrustés dans les autres matériaux (papier, carton, plastique, …) les rendraient impropres au recyclage. De même, le verre pollué par des plastiques, papiers, métaux ne pourrait  pas être recyclé.


Une bonne nouvelle
Aujourd'hui grâce aux efforts de tous 1 bouteille sur 2 est recyclée. 
Elles sont fabriquées avec 60% de verre récupéré.  


* Calcin : Débris de verre ajouté aux matières première (sable, carbonate de soude ...) qui servent à fabriquer le verre. 
On l'appelle parfois groisilIl favorise la vitrification.


14 sept. 2011

Station d'épuration


Les eaux usées du village sont collectées et acheminées à la station d'épuration, qui se trouve Rue des Chenevières.
Celle-ci les traite et les rejette dans le milieu naturel.


Il existe plusieurs techniques pour épurer les eaux.
En effet si on traite les eaux usées il y a aussi bien entendu la question de l'eau potable et, à Voillans, on le sait, le problème n'est pas mince.


Mais revenons pour aujourd'hui à l'endroit des eaux usées.


Des travaux de maintenance ont eu lieu en mai dernier dans notre station.
Ils sont achevés et la celle-ci fonctionne à nouveau normalement.



Mais comment fonctionne-t'elle justement ?

Les eaux usées de nos maisons passent par le réseau d'assainissement (le tout à l'égout). 
Elles arrivent vers un dégrilleur qui est une sorte de grille comme son nom l'indique. 
Là, sont retenues les matières grossières et inertes.


La commune rappelle  à ce sujet qu'il faut éviter tout rejet dans nos maisons de :
serviettes hygiéniques, 
préservatifs, 
coton-tiges, 
plastiques, etc …
qui bouchent régulièrement la tonne.


Les eaux usées arrivent dans un bac de gestion. Les huiles et graisses flottantes restent en surface, les boues, les sables et graviers se déposent au fond.

Bac de gestion



Une chasse d'eau envoie ensuite les eaux encore très sales dans un bassin purificateur où des bactéries "mangent" la pollution qui tombe au fond sous forme de boues. 


Chasse d'eau


Ce bac est rempli de pouzzolane (une roche volcanique).


Bac purificateur

 Voici un schéma qui résume ce cheminement :



13 sept. 2011

Libération (suite)

Nous avons entamé la publication d'extraits du Bulletin Paroissial au sujet de la libération d'Autechaux et Voillans en septembre 1944. Ces articles ont été rédigés par l'Abbé Gabriel Michel, curé de Voillans de 1940 à 1948.
Voici pour aujourd'hui un second extrait qui concerne en particulier les bombardements essuyés par le village d'Autechaux. L'Abbé Michel fait référence à la piété des habitants.
Nous publierons la suite prochainement. Ces documents seront ultérieurement réunis en un seul texte.



Suite (bulletin de novembre 1946)
Autechaux a souffert de la guerre. Durant toute la bataille de Baume-les-Dames, les canons allemands y étaient installés sur la route nationale et au centre du pays trois tanks de cinquante tonnes s'y trouvaient également. Les Américains, arrivés sur les hauteurs dominant le versant opposé de la vallée du Doubs, réglaient naturellement le tir de leurs canons sur les emplacements des batteries et des tanks allemands. Pendant trois jours, Autechaux fut bombardé. Les habitants de Voillans pouvaient assister à ce terrible spectacle du haut des montagnes d'Hyèvre. La plupart des habitants d'Autechaux, réfugiés au Prés-des-Bois, entendaient avec inquiétude l'éclatement aigu des obus et même, le samedi matin, ils entendirent les obus siffler et éclater à proximité d'eux, car les Américains allongeaient leur tir. Là, aux Prés-des-Bois, il y eut bien des pleurs, mais il y eut surtout beaucoup d'ardentes prières qui obtinrent de la divine Providence qu'il n'y eut aucun mort ni aucun blessé parmi la population d'Autechaux et que les dégâts matériels fussent relativement assez restreints vu le grand nombre d'obus qui tombèrent.
   Aussi après un bombardement aussi intense, Autechaux aurait dû être entièrement démoli. Heureusement il n'en fut rien. Plusieurs maisons eurent de grands dégâts, mais ne furent pas pour  autant inhabitables ; ce furent les quatre maisons de la route nationale et, au centre du pays celles de chez Henri Lomont et de chez Armand Barrand et la cure. Beaucoup de toits furent éventrés. Il y eut également beaucoup,de tuiles et de vitres cassées et plusieurs vaches furent tuées dans les pâtures. La Maison de Dieu fut épargnée ; seuls les vitraux subirent des dégâts assez importants dus à la déflagration produites par l'explosion des obus à proximité ; ils furent d'ailleurs réparés quelques semaines plus tard.
   Il était donc manifeste que la Sainte Vierge et Saint Germain, patron de la paroisse, avaient obtenu de Dieu qu'Autechaux ne subisse qu'un minimum de dégâts, alors qu'il aurait pu être anéanti comme tant de villages de France. La Sainte Vierge a certainement été touchée par la piété de presque toute la population qui assista aux  Vêpres et à la procession du 15 Août précédent et qui chanta de toute son âme le "Magnificat" devant le reposoir de la Vierge, alors que la nouvelle du débarquement allié sur les côtes de la Méditerranée, venait d'être annoncée et qu'on pouvait déjà craindre, pour plus tard les batailles dans notre région. La Sainte Vierge a été également touchée par les nombreuses messes qui furent données collectivement par toutes les familles  pour lui demander qu'Elle protège Autechaux, et par les nombreuses dizaines de chapelet qui furent dites par les habitants durant le bombardement d'Autechaux.
   Et les habitants d'Autechaux ont témoigné leur reconnaissance à Marie en faisant dire vingt messes d'action de grâce en son honneur et en assistant presque tous à une cérémonie d'action de grâce qui se fit, le lendemain dimanche, en l'église d'Autechaux. Dans ces tragiques circonstances, les habitants d'Autechaux ont su vraiment manifester leur foi comme il convenait.

Voillans 12 septembre 2011 en fin de journée Photo M.S.

12 sept. 2011

Baptême Républicain de Louis Liard

Depuis la Révolution Française (20 prairial, an II - 8 juin 1794) le Baptême Républicain a été pratiqué dans notre pays.
On appelle aussi cette cérémonie "Baptême Civil".
Elle est destinée à faire entrer l'enfant dans la communauté républicaine et à le faire adhérer de manière symbolique aux valeurs républicaines. 
Ce sont les Municipalités qui sont habilitées à établir les actes civils.
Par contre il n'y a pas  de registre puisqu'aucun texte législatif n'est prévu et il n'y a pas non plus de cérémonial préétabli. 
Cela laisse tout latitude pour concevoir une cérémonie festive et libre.
Ce fut le cas dans notre commune :

Dimanche matin, en effet, Louis Liard, comme son grand frère Eliot, a été présenté au Maire de Voillans (son grand-père maternel) au cours d'une cérémonie officielle.


Notre Maire a fait un vibrant discours.


Une assistance nombreuse, ses parents, Emmanuelle et Alexandre, son frère Eliot, ses soeurs, Mathilde et Camille, familles et amis, ont assisté à cette cérémonie qui s'est suivie d'un repas champêtre.

Photos F.G


BIENVENUE,  LOUIS, DANS LA COMMUNAUTE CIVILE DE VOILLANS