31 déc. 2014

Voillans le 31 décembre 2014

Quelques vues du village cet Après-Midi du dernier jour de l'année.


En 2011 nous vous avions invités à aller vous embrasser sous le gui selon une tradition moyenageuse.

Il faisait moins froid semble-t-il à cette date !
Ces jours derniers la neige et le froid nous ont bien rejoints.

Pour vous embrasser sous le gui pas besoin d'aller très loin.
Allez à la sortie du village en direction de Clerval.


On y aperçoit de jour le vieux moulin sous la neige.


Plus loin la vue est toujours aussi jolie avec ses lignes de fuite.


Virage de la levée : Attention au gel ce soir à cet endroit !


L'ancienne carrière


Et quelques beaux arbres encore chargés













30 déc. 2014

Mercredi 30 décembre 1914

Louis Pergaud écrit à son épouse :

   " Depuis notre nuit sous le pont*, cela n'est pas mal allé. Nous avons eu malheureusement le dégel. De la boue et de la boue ! Le clair de lune rendait difficile la relève qui s'est pourtant effectuée sans coup de fusils. Nous avons débuté par une rafale de pluie et de grêle qui nous a transis et, après, jusqu'au jour, on a pataugé là-dedans. J'ai dormi dans un abri dans lequel je ne pouvais me tenir que couché ou sur la flanc. Impossible de se lever et de sortir de son trou sans risquer de recevoir une balle dans ce mauvais coin de tranchée pris d'enfilade par les Boches. C'est long dix heures sans bouger, sans pisser, sans se lever ! Les hommes avaient les pieds glacés. Avec ça un clair de lune extraordinaire et les feux des mitrailleuses ennemies. Heureusement, pour la relève, la lune s'est voilée et nous n'avons pas été trop mitraillés." 

* Le 25 décembre Pergaud écrit dans son Carnet de guerre :
   " ... en route on m'annonce que je prends la garde avec une escouade au Château d'Aulnois.  ... nous nous installons sous le pont où est le poste. Des planchers sur pilotis, un brasero, le pont fermé du côté des Eparges, des chaises et des fauteuils de jardin, composent un ensemble assez pittoresque".

Le 26, il écrit :
    "Au petit jour je visite mes sentinelles et vais faire un tour dans les ruines du château - beau parc, installation pour tennis et jeux divers - ses murs sont démantelés, plus de planchers, il ne reste guère que les objets en fer dont quelques-uns très beaux, encore tordus par le feu et rongés par la rouille ..."

29 déc. 2014

Trêve de Noël, il y a cent ans

Nous publions, sur le site du village,  quelques extraits du Carnet de Guerre de Louis Pergaud ainsi que des lettres écrites dans les tranchées pendant la première année de la Grande Guerre.




Celle-ci a connu des moments exceptionnels entre combattants :

28 déc. 2014

Elle est bien là cette fois !


28 décembre 2014 - 14 h


***

Que se passait-il dans les tranchées, il y a cent ans ?

Louis Pergaud écrit dans son carnet de guerre :

Dimanche (lundi) 28 (décembre)

   " Journée et nuit calmes. Colis de la femme de Lucien *. Je me débarbouille. Nous partons à 5h poser des réseaux à Riaville. La nuit n'est pas sombre - 1/2 Clair de lune. A Riaville, 20 hommes suffisent au travail et je conduis le reste faire la pause dans une grange. La relève à 8h seulement. Causette dans le cuisine de Billet. Ce soir la mauvaise tranchée - la relève est calme, les mitrailleuses ont craché une heure avant. le canon a tonné violemment tout le jour. Nous arrivons. Installés sur des claies avec la 13e et la 14e qui fournit les petits postes en avant - nous commençons par essuyer une terrible averse, grêle, giboulées, qui nous glace jusqu'aux os - après, nuit presque calme, de la lune et du vent et les rafales de mitrailleuses et le canon des Eparges."

* Lucien Pergaud (1883-1973) : frère de Louis Pergaud qui par une coïncidence troublante sera envoyé au front en avril 1915 (Alsace, Verdun, Champagne et les Flandres) juste après la disparition de Louis.

27 déc. 2014

Météo

La commune était toute blanche aux aurores, mais les giboulées de neige se sont vite transformées en bourrasques de pluie ...

La Franche-Comté en vigilance orange
France 3





C'est un temps pour aller au cinéma !



25 déc. 2014

Joyeuses Fêtes


 Joyeuses Fêtes à tous de la part de La Mairie et des Webmestres

24 déc. 2014

Mercredi (jeudi) 24 décembre 1914


Louis Pergaud a décalé les jours de la semaine jusqu'au 1 er janvier 1915 dans son carnet de guerre.

Nous nous retrouvons donc avec le calendrier de 2014 jusqu'à cette date.


   " Excellente nuit malgré l'épouvantable poussière qui monte du foin. Vaccination antityphique à laquelle je n'assiste pas - paquets surprises aux hommes et effets chauds avec lettres des donatrices - quelques-unes sont roulantes. Le soir réveillon à 8h. Un litre de Byrrh comme apéritif - saucisson beurre pâté - tripes à la mode de Caen - filet de boeuf sauce piquante - jambon aux choux - salade - gâteaux - champagne - café - liqueurs ruhm Cointreau - salade d'orange - les amandes - la cagnotte. Le refrain "Lâchez-les", valse leste - ça dégénère un peu. Bougies soufflées,etc. Je me couche à 2h avec un violent mal de tête - mon bonheur eu été complet si j'avais reçu avant le dîner une lettre de ma gosse, voici deux jours que je n'ai rien reçu. Je m'endors et je rêve d'elle, de ses tendresses. Réveil à 9h."


 

22 déc. 2014

Déchetteries

La mairie nous prie de communiquer :

"Nous vous informons que toutes les déchetteries du SYTEVOM seront fermées
 les 24 et 31 décembre 2014 après-midi."

Concert de Noël - Abbaye de Baume - Rappel




Suivi de la descente du Père Noël


Lieu : Place de la République à 19h30
Assistée par l'USB Montagne.
Tartiflette du rugby

Mardi 22 décembre 1914

Louis Pergaud écrit à son épouse :

   ... Les "vaseux", c'est des indigènes que je parle, sont aussi inhospitaliers que possible. Le vieux salaud chez qui nous sommes cantonnés ne disait-il pas qu'il voudrait que deux ou trois marmites viennent à dégringoler sur le village. Il a eu de la chance que je ne l'entende pas. Tout ça parce que son foin sera naturellement perdu mais il ne pense pas, le vieux singe, aux villages bombardés et détruits de fond en comble, alors que le sien n'a souffert - si l'on peut appeler ça souffrir - que du passage et du stationnement des soldats.
   On ferait rudement bien d'évacuer toute cette vermine civile, en qui on ne peut d'ailleurs avoir qu'une confiance limitée. Et tous, ou à peu près, sont à l'avenant. Pourtant les épiciers et les bistros font des affaires d'or.
   J'ai reçu ton colis de Noël (le 5 kilos), envoyé par chemin de fer. Quelle joie j'ai éprouvée en retirant une à une toutes ces bonnes choses. Comme je sentais tout l'amour et toute la bonté d'âme qui avaient présidé à ce gentil arrangement. Ce n'est pas tant pour les gâteries dont tu me combles, - sans doute je les partagerai avec joie avec les camarades, - mais je sens tellement ton amour, ton coeur, ma chérie, que j'en suis remué profondément. Comme tu étais bien l'épouse et l'amante que j'avais rêvée, mon bon petit, et comme je saurai te prouver plus tard, un jour, combien tu m'es chère.
   Ceci me fait penser à cette pauvre Jo, dont tu me parles. Oui, bien sûr, je lui écrirai. Je sais combien ces rappels de souvenirs sont douloureux mais si elle est encore là-bas quand tu recevras ce mot, dis-lui bien que j'ai pleuré en cachette ce bon Chicon, cet ami que j'aimais de tout mon coeur, et je ne passe guère de jours sans penser à cette belle intelligence disparue, et sans songer aux heures charmantes vécues ensemble. Les larmes me montent encore aux yeux.

N.B. Une publication prévue dimanche est restée en réserve : Dimanche 20 décembre 1914

21 déc. 2014

Hiver

Nous sommes en principe en hiver.
La météo de ces derniers jours n'était pas très engageante avec son ciel très bas et ses températures élevées pour la saison. Ne boudons pas le soleil de ce 21 décembre comme en 2012 !

Un de nos grands poètes a chanté avec une grande sensibilité ce "Doux Hiver" :

Ce doux hiver qui égale ses jours


Ce doux hiver qui égale ses jours
A un printemps, tant il est aimable,
Bien qu’il soit beau, ne m’est pas agréable,
J’en crains la queue, et le succès toujours.

J’ai bien appris que les chaudes amours,
Qui au premier vous servent une table
Pleine de sucre et de mets délectable,
Gardent au fruit leur amer et leurs tours.

Je vois déjà les arbres qui boutonnent
En mille noeuds, et ses beautés m’étonnent,
En une nuit ce printemps est glacé,

Ainsi l’amour qui trop serein s’avance,
Nous rit, nous ouvre une belle apparence,
Est né bien tôt bien tôt effacé.

20 déc. 2014

Dimanche 20 décembre 1914

Louis Pergaud écrit à son épouse :

   ... Ma dernière journée de tranchée m'a un peu fatigué, encore qu'elle n'ait pas été trop pénible, ainsi que je te l'ai dit dans ma carte d'hier. Mais je n'ai pas dormi, et c'est cela qui m'a vânné ! vânné ! comme dit un de nos camarades en appuyant sur l'a comme sur un bâton de vieillesse.
   Les Boches ont été moins assommants que d'habitude ; ils ont très peu tiré. sans doute ont-ils de l'eau jusqu'aux jarrets, et se trouvent-ils placés, les pauvres !!! dans de mauvaises conditions physiques et tactiques. de l'autre côté du chemin, de Fresnes, à Manheulles, dans le secteur du 324e, nous les apercevions par moment, vidant leurs tranchées. Les flaques d'eau sautaient, luisant un instant sous les coups du soleil qui se montrait par intervalles.
   Avant-hier, dans les tranchées, à notre gauche, qu'occupait la 12e compagnie et qui sont à peine à 80 mètres des tranchées ennemies, il y a eu, vers 2 ou 3 heures de l'après-midi, une longue et bruyante conversation entre soldats boches et troufions français. D'après divers témoins entendus elle aurait à peu près débuté ainsi : "Hé, Kamarad, avez-vous bien dormi ? Nous ne fous afons pas trop embêtés. Ne tirez pas, nous ne tirerons pas." Réponse aimable du côté français. On monte, de part et d'autre, sur le parapet. Les Boches offrent du schnaps et des cigares contre du pain, et l'on cause. D'après eux, les Russes sont foutus, les Anglais aussi, ils vont entrer à Pétrograd et à Londres.
   - Et toi, tu reviens de Paris ? riposte un Parisien? Non, mais des fois, cause à l'autre.
   Un Boche s'est avancé, un paquet de tabac comme un rameau d'olivier au poing, entre les tranchées, mais il s'est arrêté à mi-chemin entre les réseaux.
   On dirait qu'ils ne professent plus pour nous la haine héréditaire qu'ils nous témoignaient auparavant, et que ce sentiment pour lequel ils ont une capacité particulière, se soit reporté sur l'Anglais. Malgré ces beaux préliminaires, la conversation s'en est tenu là, le colonel, à très juste titre, ayant interdit de communiquer de n'importe quelle façon avec l'ennemi. J'ajoute que ces gens-là ont donné suffisamment de preuves de mauvaise foi qu'on n'attache à ces démonstrations d'une sympathie bien tardive que l'importance qu'elles doivent avoir. Cela pourrait bien masquer une trahison nouvelle, et toutes ces belles demandes et promesses pourraient bien ne viser qu'à endormir notre vigilance. Heureusement qu'on n'en tient pas compte, et qu'on veille plus que jamais ...

19 déc. 2014

Stella Cinéma

Du 19 au 23 décembre 2014

Astérix - Le Domaine des Dieux  

A l'affiche
Samedi 20 : 20 h 30
Dimanche 21 : 17 h
Lundi 22 : 14 h 30 et 20 h 30
Mardi 23 : 14 h 30

Respire

Vendredi 19 : 20 h 30
Dimanche 21 : 20 h 30



et : 


LES 19, 20 ET 21 DÉCEMBRE 

LE COURT MÉTRAGE EST EN FÊTE 
à Baume les Dames



BAUME TOUT COURT

Lieu : Abbaye à 18h00 19 décembre

Festival du court métrage.

Après une première expérience l'an dernier, le comité des fêtes réitère "Baume tout court".

Dans le même esprit que la silent party, c'est avec des casques audio que vous écouterez la partie sonore des courts métrages.

Abbaye, de 18h à 2h pour le tout public et de 18h à 22h pour le jeune public.

Entrée libre


Concert de Noël à Verne


18 déc. 2014

Vendredi 18 décembre 1914

Louis Pergaud écrit dans son Carnet de guerre :

   "Réveil à 7 h 1/2, écrit à Delphine et à Hennique. Nous déjeunons à midi et le bombardement nous coupe notre repas. Cela ne dure pas. Toute la section dans notre cave. Après-midi tranquille. Le soir départ pour la tranchée. Le chemin est moins boueux, une corvée a enlevé les 15cm de boue dans laquelle on pataugeait. On prend des gabions * et nous occupons la tranchée de droite à demi pleine d'eau, elle aussi. Les hommes sont resserrés sur un espace très étroit - je passe la nuit dans un abri de la 3e où un brasero nous rôtit les genoux. - il pleut. Impossible de poser des réseaux de fils de fer - le petit jour arrive, brumeux et triste." 

* gabion : cylindre de branchages tressés rempli de terre pour servir de protection.
Aujourd'hui blocs de cailloux retenus par des grillages.

17 déc. 2014

Jeudi 17 décembre 1914

Louis Pergaud écrit dans son Carnet de guerre :
 
   "Une escouade doit rester dans le boyau avec un sergent et c'est moi - je case comme je peux mes malheureux poilus transis, navrés, pour qu'ils ne soient pas visibles des Boches et je rentre sous l'abri humide où j'essaie vainement de dormir - engourdissement - je pense longuement et avec émotion à ma bien chère petite gosse, à notre chez nous, à ce bon petit nid où nous avons été si heureux - et pas moyen de sortir, de se lever - les balles sifflent - chaque jour il y en a là qui sont blessés. De mon trou je supplie mes poilus de ne pas se montrer - pas de malheur heureusement - au soir enfin, après avoir mangé un peu de pain avec du saucisson et du chocolat, je sors de mon trou et je bats la semelle dans l'eau de la tranchée jusqu'à l'heure de la relève. cet animal de Drouin, bavard comme une pie, nous retarde parce que son petit poste au moment de la relève fait la causette avec la 6e. Enfin on se rassemble. Ce c... de Mathieu trouve le moyen de dégringoler dans le boyau d'où on le déterre couvert de boue. Nous cantonnons à Pintheville dans une cave abondamment pourvue de paille. J'ai toujours les pieds mouillés, mais je n'ai plus froid. Après avoir décrotté mes souliers, mangé un riz au chocolat préparé par Billet - je me couche les jambes dans la paille et dors sans souffrir du froid. Lettre d'Hennique * qui a fait des démarches pour moi."

* Léon Hennique (1851-1935) : président de l'Académie  Goncourt qui a toujours soutenu Pergaud.

16 déc. 2014

Mercredi 16 décembre 1914

Louis Pergaud écrit à son épouse :


   "Dans la grange que nous occupons, nous avons, à quatre, une place réservée sous le toit ... Tu ne saurais te figurer cette chambrée. De la rue, boueuse à souhait, on entre par une porte à moitié enfoncée dans une espèce d'avant-grange occupée par deux chevaux (deux bourins comme disent les hommes) qui ont rué tellement la nuit dernière, qu'ils ont enfoncé une cloison de briques séparant cette partie de la maison du couloir attenant à la cuisine. L'un de ces carcans même a si bien fait qu'il a réussi à tomber dans la cave d'où on l'a retiré comme on a pu. De l'écurie de ces bourins, on grimpe par une échelle dans la grange, qui ne contient naturellement comme fourrage que notre paille de couchage.
   Là, tout au long des murs,les hommes sont étalés, l'équipement, le fusil et le sac à leur tête, et, le soir, sous les couvertures, malgré le vent qui fait rage et la pluie qui tombe, ce sont des ronflements sonores, des respirations plaintives, des voix de rêveurs somnambules ou les protestations vigoureuses : "salaud, vache, c..." d'un poilu réveillé par son voisin qui lui marche dessus en allant pisser.
   De jour, on se brosse, on se nettoie, on astique les armes, on se raccommode, on papote, on bouffe.
   A Manheulles, dans un de nos derniers cantonnements, un de nos cabots avait trouvé, abandonnées par ceux qui y étaient venus avant nous, treize boîtes de viande de conserve, des boîtes de 300 grammes de viande, qu'il a bouffées en trois jours, en plus de l'ordinaire qui est déjà presque suffisant, et il n'en a, paraît-il, pas été incommodé le moins du monde.
   L'état de saleté dans lequel on revient des tranchées est indescriptible. Heureusement que j'ai un tampon très dévoué qui se charge de me décrotter et d'astiquer mon flingot ; cela me décharge d'un grand poids.
   Des histoires amusantes parfois se racontent à table. Un poilu de la première section part tous les soirs à la tranchée, chargé comme un mulet, avec un seau de charbon, des boîtes, des paquets, un bâton ... Il est si large qu'il a peine à passer par les boyaux ; alors, quand il est coincé aux passages difficiles, on l'entend gueuler : "Hé, les copains ! à moi !" et quatre hommes le tirent, le poussent, le hissent jusqu'à ce qu'il sorte. Bref, quand il arrive il n'a plus rien et a dû tout abandonner en route. C'est le même type qui, de sentinelle, une nuit obscure, à 20 mètres en avant de la tranchée, a trouvé moyen de s'égarer pour revenir et a erré une heure dans les réseaux de fil de fer, criant : "France ! France ! Hé, les copains ! C'est moi !" jusqu'à ce qu'un caporal, se demandant quel était l'asticot qui faisait ce potin, soit allé l'en tirer à moitié mort de peur. Je ne peux te narrer tout ça en détail, mais c'était à mourir de rire."

14 déc. 2014

Le Père Noël est passé

Il est arrivé bien à l'heure !


Une belle assemblée l'attendait impatiemment ...


... et la distribution a pu commencer :






Au revoir Père Noël, bonne route et à l'année prochaine !



13 déc. 2014

Sapin

Lui, il est déjà là !

13 décembre 2014 - 13 h 30

13 décembre 2014 - 18 heures





Goûter de Noël - Rappel

Décembre 2012











Reviendra-t-il ?



Nous le saurons demain !


12 déc. 2014

Dernière analyse d'eau

Voici la dernière analyse d'eau
Elle a été effectuée avant le remplacement du chloreur.
Précision du Maire, Alain Tisserand.




de la part du Comité des Fêtes


11 déc. 2014

Jeudi 10 et vendredi 11 décembre 1914

Notre site a déjà partagé quelques lettres de Louis Pergaud et quelques extraits de son Carnet de Guerre. L'idée est de faire mémoire de ce qu'ont pu vivre nos dix compatriotes morts au cours de la Grande Guerre et des souffrances de ceux qui ont survécu. L'intégralité de ces textes a fait l'objet de plusieurs publications, notamment chez Gallimard.

Les Fêtes se préparent. N'oublions pas ceux qui étaient dans les tranchées il y a cent ans !

Louis Pergaud écrit à son épouse :

   "Hier, dans la tranchée, les pattes à moitié dans la boue, je n'ai pas pu t'écrire ; d'ailleurs, l'eussè-je fait, que ma carte n'aurait pas pu partir. J'ai préféré attendre à aujourd'hui où, du fond de ma cave, à la lueur vague d'une bougie, je suis tout de même un peu plus à l'aise pour le faire.
   C'est une vie terriblement monotone que nous menons : les jours succèdent aux jours, et les nuits aux nuits ; un peu plus d'eau ou un peu moins, un peu plus de vase ou un peu moins, des marmites qui pleuvent, des balles qui sifflent ..."
   Je crois que ma nomination de sous-lieutenant est à l'eau pour cette fois. C'est l'histoire la plus ridicule du monde, et si le capitaine avait été là, j'aurais été sûrement nommé. Le Lieutenant Legouis 1 vient de voir, à ce sujet, le chef de bataillon. Celui-ci répond qu'il est navré, mais que, ne me connaissant pas, il m'a mis de moins bonnes notes qu'aux autres parce que, paraît-il, j'avais été malade au dépôt. Or, au dépôt, jamais je ne me suis fait porter malade, et c'est fort probablement un mauvais tour qu'on a voulu me jouer, qu'on avait quelqu'un à caser là.
   Il a dit (le commandant) qu'à la prochaine occasion, il tâcherait de réparer ça et me présenterait. Ca sert à quelque chose de montrer de la force d'âme et de résister à la fatigue pour qu'un saligaud quelconque vienne vous frustrer de ce que l'on vous doit. J'ai eu un petit mouvement de colère en apprenant la chose. Maintenant c'est déjà passé, et j'en ai pris mon parti. Malgré les affirmations du commandant, si, à la fin du mois, je ne suis pas nommé, je refuse toute promotion et je veux rester sergent jusqu'au bout. De toute façon, en rentrant, je n'aurai pas ma plume bridée, et je pourrai dire tout ce que j'ai à dire. Il y a peut être, pour moi, avantage à ce qu'il en soit ainsi ..."

1 - Pierre Legouis fut après la guerre professeur à la Faculté des Lettres de Besançon, puis à celle de Lyon. Il a donné, en 1924, dans la revue bisontine Franche-Comté et Monts-Jura, un intéressant article sur "Pergaud en campagne".

9 déc. 2014

Marché de Noël à Clerval

Les Marchés de Noël se succèdent.

Celui de Clerval aura lieu Samedi 13 et Dimanche 14 décembre prochains.

Le Portail de Clerval l'annonce !
Notons que Béatrice Cour tiendra un stand avec ses terrines de volailles et ses tourtes à la viande, fabriquées à Voillans !

La voilà

Mardi 9 décembre 2014 - 8 h 45

6 déc. 2014

Saint Nicolas




  Vous pouvez relire notre article sur ce personnage, publié en 2010...


ou regarder la vidéo suivante :


Conseil Municipal du 28 novembre 2014





5 déc. 2014

4 déc. 2014

3 déc. 2014

Affouages Voillans

Les personnes intéressées par une portion de bois sont priées de téléphoner à Mr PAUTHIER Alain avant le 08 décembre 2014.
Tél. 03 81 84 34 60




2 déc. 2014

Stella Cinéma

Ce soir 2 décembre 2014

Marie Heurtin

Biopic (1h38min)

De Jean-Pierre Améris
Avec Isabelle Carré, Ariana Rivoire, Brigitte Catillon, Noemie Churlet, Gilles Treton

Cette histoire est inspirée de faits réels qui se sont déroulés en France à la fin du 19ème siècle.
Née sourde et aveugle, Marie Heurtin, âgée de 14 ans, est incapable de communiquer avec le reste du monde.
Son père, modeste artisan, ne peut se résoudre à la faire interner dans un asile comme le lui conseille un médecin qui la juge « débile ».
En désespoir de cause, il se rend à l’institut de Larnay, près de Poitiers, où des religieuses prennent en charge des jeunes filles sourdes.
Malgré le scepticisme de la Mère supérieure, une jeune religieuse, Sœur Marguerite, se fait fort de s’occuper du « petit animal sauvage » qu’est Marie et de tout faire pour la sortir de sa nuit...

1 déc. 2014

Stella Cinéma

Ce soir 1er décembre 2014

Interstellar
Science fiction (2h49min)

De Christopher Nolan
Avec Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Michael Caine, John Lithgow, Jessica Chastain


Le film raconte les aventures d’un groupe d’explorateurs qui utilisent une faille récemment découverte dans l’espace-temps afin de repousser les limites humaines et partir à la conquête des distances astronomiques dans un voyage interstellaire

27 nov. 2014

Vendredi 27 novembre 1914

Louis Pergaud écrit dans son carnet de guerre :

   "Le dispositif est encore changé et nous rentrons à Manheules pour 4 jours. 1ère nuit à la grange. Au matin, je nettoie une pièce où nous nous installons. On me trouve une caisse à cartouches pour cantine - Dastis dégote une baignoire - je me suis lavé avec délices - voulu envoyer une carte à Delphine. Trop tard, il faut qu'elles partent avant 10h et ce c... de Toréano ne m'en a pas averti. J'en pleurerais de rage. Pauvre gosse qui va attendre sa petite lettre quotidienne."

Marché de Noël à Verne

Les Marchés de Noël se répandent dans la région !

Voici le plus proche de nous  : VERNE le 30 novembre prochain :

Info sur le site internet de Verne :
"Cette année, un marché de Noël sera organisé le dimanche 30 novembre 2014 de 10h00 à 18h00 à la salle des fêtes de la Mairie. Venez nombreux, passer un moment de convivialité pour préparer Noël !"





26 nov. 2014

Jeudi 26 novembre 1914

Carnet de Guerre de Louis Pergaud :

   "Retour dans la tranchée par la neige.
Les niches ont disparu pour les abris de combat non achevés.
Les braseros individuels - boîte de singe - travail la nuit - je vais me coucher un moment - dérangé par la 2e section qui abat mon abri - froid. Repas abondant - confiture excellent - beurre. La relève se fait longtemps attendre et il gèle - la jeune lune monte dans le ciel tandis que la flambe devant nous une nouvelle maison de Marchéville."