31 juil. 2011

Sonneur de cloches

Nous avons commencé une série d'articles sur le thème "Voillans sous la Révolution".
Le 10 juillet dernier un premier article présentait un texte de 1952 écrit par l'abbé Voisard, curé de Voillans.
Le récit raconte la vie de Jean-François Bernard qui avait le privilège de sonner les cloches de l'église.

Nous vous proposons aujourd'hui un lien avec un site passionnant qui traite des Clochers en France.
Vous y trouverez celui de Voillans bien sûr.

Mais également le site de Gilbert Painblanc d'Arc et Senans qui présente un extrait du Journal de TF 1 où l'on peut voir plusieurs sonneurs de cloches à l'ancienne ainsi que l'histoire d'une cloche de l'abbaye de la Grâce-Dieu qui est partie en Norvège.

27 juil. 2011

Page Infos Pratiques

Cette page est en reconstruction !

En effet nous y avions placé une grande quantité d'informations en lançant le site et tout cela se bousculait dans un ordre pas très logique et avec des imprécisions.

Elle sera bientôt à nouveau en ligne.
Dans cette attente voici les éléments principaux :


NUMEROS D’URGENCE
Pompiers : 18
Gendarmerie Nationale : 17
SAMU, SMUR : 15
MEDECINS
à Baume les Dames (Cliquez "Professions de la santé")
DECHARGE COMMUNALE
La décharge communale est exclusivement réservée aux habitants du village.
Sont acceptés :  Les déchets verts (gazon, branchage, haie etc.)
                          Les déchets inertes (gravas, terre, planche)
Sont interdits : Les métaux
                          Les plastiques
                          Les poubelles alimentaires
Pour faciliter l'accès de tous les habitants à la décharge, tous les conseillers municipaux ont maintenant un double des clés.
La décharge est située sur la route de La Grange des Noyes.
ECOLE PRIMAIRE
TARIF SALLE DES FETES
Les tarifs 2010 de la salle des fêtes sont :
- Associations du village                 Gratuit
- Associations extérieures                20 € (réunion)
- Administrés du village                 100 € le week-end
- Personnes extérieures au village   200€ le week-end  
- Enterrement                                    20 €
Formalités diverses Carte d'identité Pour toute demande : pièces à fournir
- Deux Photos d'identité faite par un photographe
- Justificatif de domicile (facture EDF ou autre)
- Ancienne carte
- En cas de perte ou de vol : extrait d'acte de naissance de moins de 3 mois.
Pour les mineurs : (en plus) Copie intégrale du livret de famille. Extrait d'acte de naissance de moins de 3 mois (Mairie du lieu de naissance) Passeport
Mairie de Baume les Dames Autorisation de Sortie du Territoire
(mineurs)

Pour toute demande : Pièces à présenter
- Pièce d'identité du demandeur
- Livret de famille
- Carte d'identité du mineur
- Justificatif de domicile d'au moins 3 mois (facture EDF ou autre)

25 juil. 2011

Voie Romaine : après Voillans

En montant vers le Rhin, nous l'avons dit, la Voie d'Hadrien qui traversait Voillans rejoignait Epomanduodurum (Mandeure). Voir son Itinéraire dans le Doubs.

Dans un précédent article nous avons évoqué Loposagio (Luxiol)
Voyons maintenant, en direction du nord, quelles communes proches traversait notre voie.
Chaussée de Jules César
En quittant les hauteurs de Voillans par la "Levée" ou "Chaussée de Jules César", elle est recouverte par la voirie moderne.

Autrefois, le passage de la voie se notait au Creux d'Alouette, après le Bois du Quart, puis à 160 m au nord de la ferme de Glauderey.


En descendant vers l'Hôpital-Saint-Lieffroy





A cet endroit, elle perd l'horizontalité qu'elle conservait depuis Séchin pour descendre en ligne droite à l'Hôpital-Saint-Lieffroy par le chemin du "Boulot", d'où elle s'engage dans un petit vallon.





En direction de Clerval



Toujours perceptible en talus, suivant la route moderne qui la coupe ou la recouvre, la voie, tracée à quelques dizaines de mètres seulement au nord de la D. 126, atteint le lieu de " La Craie" à Clerval. De là, la départementale actuelle l'a empruntée à nouveau jusqu'à la limite communale avec Santoche.


Jusqu'à Pompierre, elle est très vraisemblablement recouverte par la D. 281. Qualifiée d'ancienne voie romaine, cette route adopte une belle allure courbe et se poursuit à La Jonchère par une section plus ou moins abandonnée d'un chemin établi en levée avant d'aboutir au gué de Rang.




Pompierre
On aperçoit bien ce tracé du haut de Montfort.
Une double rangée d'arbres la délimite encadrant un sentier en partie sablonneux qui a été coupé par l'autoroute A 36.
Les étymologistes et certains historiens bataillent pour savoir si la voie romaine traversait le Doubs par un pont ou par un gué (Rang). Il semble que le gué soit le plus vraisemblable ; de nos jours, en période d'étiage (C'est le cas en ce mois de juillet 2011), la traversée du Doubs est relativement aisée.
Les anciens racontent qu'une bataille au temps des Romains aurait eu lieu à cet endroit !
(Certains éléments sont extraits des recherches de Murielle Paquier - Laboratoire dArchéologie Antique)


23 juil. 2011

Adrien Billerey

Ils ont quitté Voillans ... Que sont-ils devenus ?



Adrien, où habites-tu aujourd’hui ?

J’habite à Baume les Dames

Quelle est ton activité actuelle ?

Je suis e-commerçant depuis mai 2007 avec un site spécialisé dans la vente de t-shirts, de goodies et de jeux-vidéo (produits dérivés) nommés : Checkpoint. Depuis décembre 2010, une nouvelle enseigne : Gaaz un site de t-shirts humoristiques à destination des Motards.
Quels sont les atouts de ta région d’adoption ?
De Voillans ? Une chance énorme de grandir à la campagne, le ruisseau, la fontaine, les forêts, l’étang aussi (mais chut ça on n’avait pas le droit). 
En quelles années étais-tu scolarisé à Autechaux ?
En même temps que mon conscrit Joseph (soit 1987 - 1995)
Quel est ton parcours de formation ?
Pour les études post Bac, DUT GLT (Gestion, Logistiques et Transport) à Vesoul la capitale de la non-culture.
Reviens-tu régulièrement à Voillans ?
J’y reviens récemment oui, revoir ceux qui y habitent comme Mlle Emmanuelle Tisserand.
Quels souvenirs marquants gardes-tu de ton enfance à Voillans ?
Ouh là ! Plein et je ne pourrais pas tous les citer mais les batailles avec les Bouffier, aux marrons, restent d’anthologies. Heureusement que nos compatriotes Cayens (Autechaux) et Vergrannais (Vergranne) étaient là pour nous aider à repousser l’invasion lyonnaise. Les dizaines de cabanes construites dans les bois de Voillans ...
Es-tu dans un réseau social ?
Oui Facebook.

Merci Adrien pour ton message. 
Il faudra que tu nous parles bientôt de ton activité professionnelle qui est sûrement passionnante. 
Dans cette attente nous proposons le lien sur tes sites : Checkpoint - Gaaz

19 juil. 2011

Maison à Ossature Bois - Détails


La structure bois utilise du sapin, du pin ou de l'épicéa.
Les plaques posées sur les murs ne sont pas du novopan classique. En bois compressé, elles sont ajustées au millimètre près. On peut les peindre ou  les crépir, ici un bardage en mélèze est prévu.



Sur les fondations une structure antisismique est prévue. Béton classique et plaques verticales sur lesquelles la structure bois est fixée.
Les pièces sont toutes numérotées. L'assemblage ressemble à un mécano.

Certaines pièces qui servent pour supporter le plancher sont apportées par un long camion qui a du mal à manoeuvrer dans le village et en particulier rue de l'Ecole et rue du Champ du Rocher.

Ces lattes dans les quelles on a serti une plaque de 1 cm d'épaisseur sur toute la longueur sont ensuite installées




Le toit commence a se dessiner ; il reçoit une protection également en bois.




Etat de la maison au 18 juillet













18 juil. 2011

Progression de la Maison à Ossature Bois



Depuis le 7 juillet la nouvelle maison à Ossature Bois prend forme rapidement.

Le 9 juillet 




Le 12 juillet




Photos M.S.

Quelques détails techniques bientôt

16 juil. 2011

Feu d'Artifice à Autechaux

Ce fut un immense succès.
Reporté au 15 juillet pour des raisons de météo le feu d'artifice organisé par les trois villages d'Autechaux, Vergranne et Voillans a rassemblé une foule conséquente qui s'était installée depuis la Mairie jusqu'à l'ancien lavoir mais aussi le long de la route qui conduit à Voillans. On peut compter environ 500 personnes !
La prestation a été remarquable à tout point de vue.










Le Bouquet Final

Merci aux organisateurs pour cette belle fête.

14 juil. 2011

14 juillet Fête nationale




Bon 14 juillet 2011 !

2010

Pour en savoir plus sur ce jour : 14 juillet 1789 sur le site du Sénat

Les articles sur La Révolution à Voillans vont paraître bientôt.

Feu d'artifice demain soir à Autechaux suivi d'un bal gratuit !







10 juil. 2011

Voillans sous la Révolution 1

VOILLANS sous la Révolution
Voici le premier article sur ce sujet.
Il a été écrit par l'abbé André Voisard, curé de Voillans en 1952 à partir de documents que l'un de ses prédécesseurs avait rassemblés. Le texte suivant est assez touchant car il ne traite pas directement de la Révolution mais de l'histoire d'un enfant du village et de son entourage à cette époque.

Bulletin Mai 1952

Chers paroissiens,

   Cette année, je voudrais consacrer quelques pages du bulletin paroissial sur l'histoire de nos paroisses pendant la Révolution. Ces documents viennent de me parvenir de l'archevêché où ils avaient été déposés par M. le chanoine Drouot ancien curé de Voillans.

   Avant d'entrer directement dans le sujet je voudrais vous conter l'histoire d'un enfant de Voillans qui vivait justement pendant cette période de la Révolution. 
Il s'agit de Jean François Bernard (1746 - 1814).
 
   Dans nos villages comtois il se trouve ce qu'on appelle un innocent, un de ces pauvres êtres plus ou moins privés de raison ; il est rare de ne point le voir attaché au service de la sonnerie de l'église paroissiale. On pourrait à ce sujet faire une intéressante étude physiologique, car il y a chez l'idiot une véritable attirance pour cet emploi qu'il remplit d'habitude avec un soin jaloux et un amour propre d'un genre particulier. Assurément on doit voir le côté pratique  et intéressé, pour ces malheureux qui trouvent en des fonctions à la portée de leur pauvre intelligence, une maigre rétribution, soit communale soit fabricienne *, et quelques piécettes d'argent aux jours des baptêmes et des enterrements. Ils sont du reste à l'affût de ces cérémonies, ils les guettent avec une avidité qui ressemble à celle d'une bête fauve attendant sa proie ; ne voit-on pas la plupart d'entre eux, épier la mort, à la porte des moribonds. Dans trois villages, j'ai connu de ces pauvres malheureux, d'âges et de caractères différents, tous sonneurs acharnés, passionnés même, exubérants de joie à l'arrivée du médecin, à la vue du prêtre portant le Saint Viatique. Ils accouraient et à chaque visite que faisait au malade le curé ou le docteur béatement ils leur posaient cette invariable question : El o binto mau ? 1
   
   Aux baptêmes les nouveaux chrétiens étaient carillonnés plus ou moins longtemps, mais toujours suivant la générosité des parrains et des marraines. Et quand un mariage avait lieu, si c'étaient gens cossus à la main généreuse, ou si l'innocent prévoyait qu'il boirait "A tire la Rigaud"*, la cloche était tirée longuement et vigoureusement, et les jeunes époux joyeusement carillonnés. Bref à cet appât du gain, il faut joindre encore une vieille faiblesse humaine qui n'est autre que l'orgueil. Comment l'orgueil peut-il nicher dans ces têtes faibles ? Eh bien l'idiot est essentiellement orgueilleux ; il se fâche à la vue de ceux qui manquent de coeur et de jugement au point de tourner en dérision sa faiblesse. Il s'efforce de sortir de sa situation inférieure quand il peut s'en rendre compte et toujours il cherche à attirer l'attention, à montrer qu'il n'est pas un être inutile, à se faire voir et valoir, il affectionne les vêtements de couleurs criardes, il aime à se faire entendre, à faire du bruit … dans le monde et c'est là, je crois, le vrai motif de sa passion pour les fonctions de sonneur dont il croit volontiers que nul autre ne peut s'acquitter que lui.
 
   Jean François était né à Voillans de parents miséreux qui tous deux gagnaient péniblement leur vie en lavant le minerai de fer très abondant dans la localité. Totalement dépourvu de raison, le malheureux enfant fut pour eux une charge nouvelle. Devenu grand il ne leur fut d'aucun secours et refusait même quoique robuste de faire le moindre travail. Il passait ses journées entières au Rochot des soldats, petit revers à proximité de la route de Lyon à Strasbourg, dite des Intendants et du matin au soir en attendant le passage de la guimbarde de Montbéliard, il criait à tue-tête : Kyrie eleison. C'était son unique et éternelle chanson. Il la commençait à l'aurore et ne l'interrompait que lorsque son estomac  lui indiquait qu'il était l'heure de sonner l'Angélus. Bernard se rendait alors sous le clocher, tintait la cloche, descendait chez sa mère, mangeait, et la bouche pleine encore revenait prestement à son endroit favori, pour entonner à nouveau l'interminable Kyrie eleison  que la nuit seule interrompait.
L'infortuné Bernard plus connu sous le nom de "Gaichon"*, n'avait guère que 25 ans quand il perdit brusquement son père et sa mère, et se trouvant dans l'impossibilité de gagner sa vie, il eut été dans la plus noire misère, sans la grande charité de la famille Jeannin qui le recueillit et à qui il n'a donné que de l'ennui, pendant plus de cinquante ans.

   La mort de ses  parents ne changea pas ses habitudes ; au contraire, la maison de ses bienfaiteurs se trouvant en face du Rochot des soldats son séjour favori, il put plus facilement encore satisfaire toutes ses manies. Quand il rentrait au logis, il était insupportable : difficile pour sa nourriture, il n'aimait pas la soupe de lard : "Elle n'o pa boine pou Boina" 2 disait-il. Par contre si le Gaichon fut une grosse charge pour ses parents adoptifs, ce fut un pieux fou et un dévoué serviteur de l'Eglise. Sa passion était comme bien on pense de sonner la cloche. Il se croyait seul à savoir bien sonner ; et si par malheur un autre prenait sa place et tirait la corde, Bernard accourait sous le clocher de toute la vitesse  de ses jambes, en criant le long du chemin "Paurra tieutche par qui que sonna" 3 Cette passion était telle qu'un soir de Toussaint, il lui arriva une aventure unique dans les annales des sonneurs de France et de Navarre. Il se fatigua à ce point de sonner le glas funèbre pendant toute la veillée, qu'il eut les reins littéralement brisés et qu'il se trouva dans l'impossibilité de faire un pas ; ses protecteurs durent venir le chercher sous la cloche où il était étendu et l'emporter sur une civière. Il n'aurait pu seul retourner chez eux. Le Gaichon aimait les vêtements de couleurs criardes. Aussi lui avait-on fait un habit en basques écossaises, vêtement dont il était particulièrement fier. Le dimanche quand il l'avait endossé, il montait, jusqu'aux premiers bancs de l'église près du choeur, pour se faire remarquer. Comme il était très grand il se croyait immortel. Il ne l'était pas  heureusement pour son entourage. Il Mourut le 31 décembre 1813 à l'âge de 78 ans. En écrivant son acte de décès, le curé M. Baptiset, y ajouta cette note à l'éloge de la grande charité de la famille Jeannin : J.F. Bernard, privé de la raison, a été nourri, habillé, soigné par charité, quoique fort incommode, par les soins de Pierre Joseph Jeannin et Pierre Claude Jeannin pendant l'espace de 50 ans ; il a été pleuré par Claudine Jeandot femme d'Alexis Jeannin son père nourricier comme un enfant de la famille des susdits Jeannin. (Baptiset curé). Le lendemain 1er janvier 1814 eurent lieu ses funérailles. On le porta en terre revêtu de son bel habit à carreaux et la cloche sa vieille amie mêla ses longs sanglots à ceux de ses bienfaiteurs.


***






Ci-dessous les deux trous qui permettaient aux cordes des cloches de passer et d'être tirées.
Jean-François a dû les regarder souvent en carillonnant !





Sonneurs de cloches en Espagne


1 "Il est bientôt mort ?"
2 "Elle n'est pas bonne pour moi"
3 "Mais qui donc la sonne ?"
Traduction Claude Champroy


* fabricien : Membre du Conseil de Fabrique d'une Paroisse. Celui-ci est chargé de l'administration des revenus et dépenses.
(La fabrique étant tout ce qui appartient à une église parroissiale, les fonds et revenus attachés à l'entretien de l'église, l'argenterie, les ornements, etc.)


* à tire-larigot (orthographe classique) Cette expression signifie en grande quantité, en abondance, sans limite.
Le larigot est une ancienne petite flûte rustique. C'est aussi un jeu d'orgue, appelé parfois petit nasard, imitant le son de cette flûte.
Née dès la fin du XV° siècle de l'association du verbe "tirer" (sortir un liquide de son contenant), et du nom 'larigot", cette expression était à l'époque associée au verbe "boire". "Boire à tire-larigot" était donc pour les buveurs une incitation à faire sortir le vin des bouteilles comme on faisait sortir le son de la petite flûte.


* Gaichon : garçon en patois



















8 juil. 2011

La Révolution Française à Voillans - Introduction

La Révolution française est sans doute l'évènement le plus important de l' Histoire de France.
Elle a eu une répercussion dans toutes les régions du pays jusque dans nos campagnes. 

Que se passa-t-il à Voillans ?

La Révolution semble avoir épargné le village de violences.


Cependant :
- Les biens de la famille de Rouxel d'Auquoy, les chatelains, furent vendus. La presque totalité des terres a été achetée par les habitants du village. L'adjudication des biens seigneuriaux à Voillans eu lieu le 6 vendemiaire an 3 (27 novembre 1794).
- Des prêtres furent recherchés et arrêtés. 
Dans certains villages pourtant des rumeurs circulent : les paysans craignent que les récoltes ne soient pillées par des brigands. Si on croit en voir arriver on sonne le tocsin et les habitants s'arment de fourches, de faux et d'autres outils pour se défendre. 
(Ce ne fut pas toujours le cas : Chronique "Les Femmes à Voillans au XVII° siècle").

Mais avant d'entrer dans une série d'articles sur ce sujet (Le 14 juillet approchant) retraçons brièvement l'Histoire de la Révolution Française :





La  Révolution française débuta en 1789 et se termina le 10 novembre 1799.

Elle aura signé la fin de l'ancien régime et de l'absolutisme royal pour passer sous une monarchie constitutionnelle et enfin à la création de la première république.

Ses causes : L'incapacité de la royauté à se moderniser en est la principale.
Le roi Louis XVI convoqua les Etats Généraux, formés d'un représentant de la noblesse, un représentant du clergé et un représentant du tiers état, pour résoudre et sortir le royaume d'une crise politique et d'une crise financière énorme. Les finances sont au plus bas et le peuple se trouve dans une impasse économique.

Principales dates
Les Etats Généraux se déclarent "Assemblée Nationale" en 1789. 
Le 14 juillet, le peuple se révolte à Paris et prend la Bastille. 
Dans la nuit du 4 août, l'Assemblée Nationale met un point final à l'absolutisme. 
Le roi sera guillotiné en 1793.




Ses bénéfices : La Révolution apporte la liberté de penser et de religion, l'abolition des privilèges et la déclaration des droits de l'homme proclamant liberté, égalité et fraternité. La noblesse a été supprimée ainsi que les droits de l'Eglise. Les terres de ces deux classes sont confisquées et deviennent biens nationaux.


Statut du clergé :
Les prêtres sont  invités à prêter serment un jour de dimanche après la messe, en présence du conseil général de la commune et des fidèles. "Ceux qui ne le prêteront pas seront réputés avoir renoncé à leur office et il sera pourvu à leur remplacement". On les appellera "prêtres réfractaires".


Un arbre de la liberté a été planté en 1989 en souvenir de la Révolution


1989 - François Champroy est Maire




L'arbre se trouve Rue du Fays


C'est dans cette rue, ancienne Route des Intendants, que se situent quelques péripéties de la prochaine chronique  !





7 juil. 2011

Maisons à Ossature Bois

Photo 6 juillet 2011 Voillans
Maisons à Ossature Bois

En Franche Comté ce type de maisons se développe beaucoup !
Le bois ne manque pas dans notre région et c'est sans doute la raison pour laquelle cette technique s'y développe.



Le bois est un matériau noble, chaleureux et confortable.
Il est issu d'une ressource naturelle et renouvelable : la forêt.
Il possède des qualités d'isolation naturelles, il résiste bien au temps etc.
Il est donc un atout pour la préservation de l'environnement notamment pour les économies d'énergie. En effet il nécessite jusqu'à 100 fois moins d'énergie pour être produit, transporté et travaillé que les autres matériaux comme le béton ou l'acier. Il capte et conserve le carbone, et par là même réduit de l'atmosphère de grandes quantités de gaz à effet de serre.

Ce n'est pas pour rien que le procédé de construction à "ossature bois" est très ancien. 


Bergen N Vieux port




En Suède, Norvège, au Canada et aux U.S.A. de nombreuses maisons individuelles sont à structure bois. En Allemagne, en Grande-Bretagne et au Japon également.


Bergen N Vieille ville


Fjord norvégien

En France on commence à retrouver ces techniques et quand on considère que notre pays possède la ressource forestière la plus importante de la C.E.E. il va de soi que ce renouveau dans l'habitat se justifie pleinement.

A l'extérieur comme à l'intérieur le bois se prête à d'innombrables agencements.


Intérieur stylé norvégien
Mais le bois peut accepter aussi le verre, la pierre, le béton et le métal qui sont compatibles avec le matériau bois. Le parement extérieur peut être bardé, peint ou enduit dans tous les styles même très audacieux.


La maison qui se construit Rue du Champ du Rocher avance vite, 


Nord


son volume est maintenant visible.

Sud