28 févr. 2013

Dernières nouvelles

Nos amis "Les Oreilles Baladeuses" sont de retour en France.
Nous avons eu un contact avec eux.

Ils placeront bientôt un message sur leur blog, mais surtout ils nous annoncent qu'ils viendront à Voillans.
Nous serons heureux de les accueillir. Vous aurez des informations sur leur passage parmi nous, un an et demi après !

5 octobre 2011



Rappel

La prochaine assemblée générale du Comité des Fêtes de Voillans aura lieu
le vendredi 1er mars à 20 h à la Salle des Fêtes

Ordre du jour 


Compte-rendu des activités 2012
Examen des comptes
Election du Bureau
Propositions d'activités pour 2013
Verre de l'amitié





27 févr. 2013

le charron

Nous commençons une nouvelle série sur la société traditionnelle à Voillans.


Ce médaillon sera notre logo. Il représente deux anciens coupeurs de bois devant le Petit Pont.

Après avoir présenté les artisans actuellement installés dans le village et au moment de rencontrer les exploitants agricoles, nous avons pensé qu'il serait intéressant aussi de rechercher dans le passé les vieux métiers qui étaient exercés dans le village et dont certains perdurent. D'autres ont disparu évidemment comme le savoir faire de meunier.

Vous pourrez retrouver cette série en page "histoire" mais aussi en page "la vie au village".
Pages proches déjà publiées :


Première présentation le charron

Voilà un métier que nos jeunes ont du mal à imaginer !
Il fut pourtant vital pendant longtemps.


Le charron

Il était le maître de tout ce qui tourne et roule dans le village.
En effet à partir du moment où l'homme a utilisé la roue pour construire des véhicules, il y eu des charrons. Ce métier existe donc depuis 4 000 ans environ.


Il n'est presque pas de pays en France où il n'y ait un charron. Ils sont environ 20.000 en France en 1924 qui utilisent du bois, du fer, de l’acier et, dans certains cas, du cuir et des crins.


1920 -  à Bouhy (route de Sainpuits)
Photo du site Bouhy.com 
Merci à son webmaster Roland Lemoine (petit fils d'Anatole à droite et neveu d'Achille et Ulysse)



Un charron maîtrise parfaitement les métiers de charpentier, menuisier et forgeron.
Les roues étaient composées d'un moyeu central en chêne, de 12 rays en acacia et de 6 jantes en frêne reliés les unes aux autres par des goujons en bois. Après l'assemblage de tous les éléments en bois, venait celui de la pose du cercle de fer sur la roue. Le charron, qui avait aussi des notions de forge, faisait ce travail lui-même aidé de ses apprentis.

Un feu était allumé dans un espace en plein air. Les apprentis l'alimentaient avec de grosses bûches. Lorsque le cercle avait atteint le degré de température voulu, les ouvriers, à l'aide de grandes pinces, le posaient sur la roue couchée à plat sur le sol. En même temps les aides arrosaient copieusement le cercle afin que celui-ci, en se rétractant, enserre la roue.


Après cette phase, le cercle était lié à la roue avec des boulons à tête noyée dans des trous.


A Voillans on trouve les charrons suivants :
  • en 1790 Jean Sirhenry et Germain Garneret.
  • en 1823 Jean-Claude Besançon, Jacques Jeangirard, Jean Girard et Jean-Marie Curty.
  • en 1833 jusqu'à 1863 Jean-Claude et Auguste Alphe.
  • en 1852 Joseph Page
  • en 1895 Ulysse Corlet
Notons que Jean-Claude Besançon, Jacques Jeangirard et Jean Girard avaient une patente délivrée par l'administration municipale du canton de Verne en l'an V, VI, VII de la république.


26 févr. 2013

Restauration de messages

Comme nous l'avons déjà fait avec notre nouveau stockage de photos nous restaurons d'anciens messages.

La neige a été plus présente cette année, c'est certain !
Mais en novembre 2010 nous avions eu aussi une belle couche qui, c'est vrai, n'a pas tenu aussi longtemps.
Afin de comparer ces deux périodes nous avons restauré deux messages qui avaient été retirés du site.

26 novembre 2010 "Tombe la neige"

28 novembre 2010 "Toujours la neige"



Mais cette année quand même ! Place Marlin !

Rappel

La prochaine assemblée générale du Comité des Fêtes de Voillans aura lieu
le vendredi 1er mars à 20 h à la Salle des Fêtes.

C'est le Comité qui organise de nombreuses manifestations villageoises dont le traditionnel Vide-Grenier.






25 févr. 2013

Guerre de Soixante-Dix

Si vous avez lu le message du 20 février (Lettre de l'abbé Miget) vous aurez sans doute également parcouru "Plus d'infos" à la suite des documents photocopiés. Nous y avons donné quelques précisions sur la guerre de 70 dans le canton. Pour prolonger celles-ci il nous a semblé intéressant de les replacer dans leur contexte (France - Allemagne) !


Cette fin du dix-neuvième siècle est particulièrement tourmentée en Europe.

Mais parlons un peu du début de cette période en Europe et à Voillans pour mieux comprendre la guerre qui ruinera le village.


Les nationalismes se sont développés de 1815 à 1848. Les peuples, en effet à la suite de la révolution française, s’opposent à leurs rois et considèrent que chaque nation doit avoir un Etat indépendant. 



Delacroix 1830
En 1815, cependant au Congrès de Vienne, les représentants des grandes puissances européennes qui ont battu Napoléon veulent effacer les conquêtes napoléoniennes, supprimer les réformes d’inspiration révolutionnaire et rétablir l’ordre d’Ancien Régime. Mais les peuples vont réagir dès 1830 avec la nouvelle révolution qui part de France.





Voillans, à cette époque, est particulièrement florissant. Une explosion démographique  dont le point culminant se situe vers 1840 avec 575 habitants donne au village un essor qu'il n'a jamais connu auparavant. Il se dépleuplera ensuite de manière inexorable pour ne plus compter que 96 habitants vers 1975.



Le cheptel est lui aussi impressionnant : vers 1820 on compte 289 bêtes à cornes (chevaux, boeufs ou vaches), 240 veaux, porcs, moutons ou chèvres.
Vers 1850, différents propriétaires possèdent une exploitation minière. Page "histoire" vous pouvez relire nos publications sur les mines. De plus deux carrières procurent alors une pierre d'assez bonne qualité que l'on emploie pour les constructions de la commune. C'est à cette époque qu'est réalisé le Pont du Milieu.

Pont du milieu vers 1900 Collection M. Sandrat


C'est à juste titre que la Place adjacente est nommée Place Marlin. Deux jeunes gens originaires d'Autriche, Joseph Marlin et Louis Respinger arrivent à cette date au village (le premier sera tailleur de pierres et maçon, nous en parlerons bientôt). Il faut croire que le village était attractif. Pourtant, en France à cette époque, il y a un million de chômeurs pour environ trente cinq millions d'habitants.





Le Pont et la Place Marlin de nos jours


Que se passe-t-il donc en Europe à cette époque ?

Mauvaises récoltes de pommes de terre, de blé, inondations catastrophiques. 50% des ouvriers du textile au chômage et tous les jours des usines qui ferment. Les travaux du chemin de fer s'arrêtent. Les riches eux-mêmes perdent le moral !
Crise européenne qu'un hiver rigoureux 1847-1848 amplifie : les ouvriers berlinois meurent en grand nombre !

En France ?
Le peuple est au désespoir. Ce sera la révolution de 1848 avec ses massacres. George Sand ne dira-t-elle pas : "J'ai honte aujourd'hui d'être française, je ne crois plus aujourd'hui en une république qui commence par tuer ses prolétaires".
Joseph Marlin écrira quant à lui sur un linteau à Voillans  "Vivre la France" !

La province en effet demeure tranquille.
Recensement de 1866 à Voillans et précisions.
Le village est très vivant et actif.

1852-1870 : Le Second Empire et Napoléon III vont vouloir faire de la France une grande puissance,  l'empereur déclarera même "L'Empire, c'est la paix !" mais sera finalement la guerre.
La Prusse en effet fabrique des canons et n'attend que le prétexte d'attaquer la France. Son armée de 800 000 hommes bien entraînés dispose donc avec ses canons robustes et précis, qui sortent de la société Krump, d'une force considérable. Bismarck réussit à réaliser l'unité allemande, en éliminant l'Autriche (c'est peut être la raison du départ de Joseph Marlin et Louis Respinger de leur pays).
Querelle à propos de la couronne d'Espagne ...  l'affaire de la dépêche d'Ems ... la France qui déclare la guerre le 19 juillet : on connaît la suite : l'humiliante défaite de Sedan ! Dans notre région le célèbre siège de Belfort sous le commandement du colonel Denfert-Rochereau et finalement la rédition de l'armée française.

L'épisode raconté par la Lettre de l'abbé Miget se situe à ce moment là, comme nous l'avons indiqué.

D'autres infos sur le Blog de Carl Pépin




22 févr. 2013

Rappel Comité des Fêtes

La prochaine assemblée générale du Comité des Fêtes de Voillans aura lieu
le vendredi 1er mars à 20 h à la Salle des Fêtes


Ordre du jour 


Compte-rendu des activités 2012
Examen des comptes
Election du Bureau
Propositions d'activités pour 2013
Verre de l'amitié



Il faudra surtout remplacer la trésorière qui ne se représente pas. 

Signalons que sans trésorier/ère le Comité des Fêtes n'existera plus en 2013 !


20 févr. 2013

Dernière Invasion des Prussiens



Récit de le dernière Invasion Prussienne par l’abbé François Xavier Miget.
L'abbé écrit en mars 1871 à une personne dont on ne connait pas l'identité.
(Il fut curé du village de 1834 à 1885. Il décéda le 6 avril 1885 à Voillans où il est enterré).

Lettre du 16 mars 1871  Voillans J.M.J S.M.

Madame

Il y avait déjà quelques jours que l'on n'avait pas vu de prussiens, lorsque le facteur apporta d'assez mauvaises nouvelles. Une partie de l'armée du prince Frédéric-Charles devait passer par Baume. Cela n'était pas bien certain, mais pour s'en assurer, un habitant de Voillans se rendit à Baume et il rapporta que ces nouvelles étaient vraies et que l'avant-garde était déjà arrivée.
Joyeux de ne plus voir ces monstres, nous fûmes de nouveau plongés dans la tristesse (si l'on peut parler ainsi), car leur présence inspire une vraie tristesse. L'Avant-garde arriva à Baume le samedi et le dimanche, pendant que l'on sonnait la messe, cinq hulans* arrivaient à Voillans, venant d'Autechaux et annonçant l'arrivée de 290 soldats d'artillerie. (ils arrivèrent pendant la messe). Ils avaient 6 pièces de canon et six caissons qu'ils placèrent au beau milieu du Prélot, et d'autres voitures de bagages. Après avoir détaché leurs chevaux des pièces, ils les rangèrent dans les écuries et les granges qui avaient été marquées par l'avant-garde.

En entrant dans les maisons, ils faisaient une mine froide, toujours pour épouvanter les gens. Godard avait 18 chevaux et Xavier 12. A l'arrivée de ces barbares, un homme (Curty Etienne Marioutot), ayant voulu faire résistance fut conduit par eux au corps de garde, à coups de pieds et de pierres. Faut-il dire que ces hordes barbares n'ont pas d'humanité ? Martin voyant son frère ainsi maltraité par eux, essaya de l'arracher de leurs mains, spectacle horrible, ils le saisirent lui-même et le conduisirent au corps de garde, lui faisant subir les mêmes mauvais traitements qu'à son frère. Arrivés au corps de garde (chez Cordier) ils firent un fouet avec des saules enlacés et se mirent à leur donner la "schlague", mais pas longtemps.
On dit que Martin saigna au moins deux verrines de sang par suite de leurs coups. Martin hors de lui-même, parvint à s'échapper par une fenêtre et se sauva par Champraies. Arrivé là, les Prussiens s'aperçurent de sa fuite. Aussitôt, un hulan sauta à cheval et se mit à sa poursuite. Arrivé au-dessus de Champraies, ne connaissant pas le trajet, il battit et rebattit chemin sans savoir où aller et pendant ce temps Martin gagnait du terrain. Le hulan passa à peu près à un mètre loin de Martin qui était couché à plat ventre dans un buisson, heureusement, il ne le vit. Enfin il s'en revint sans avoir rien trouvé. Martin se réfugia à la Plaine Fin où il cracha le sang pendant toute l'après-midi. Ne se croyant pas assez sûr parce qu'il y avait des Prussiens à Autechaux, il s'en alla à Bois la Ville d'où il revint le mardi après le départ des Prussiens car ceux-là séjournèrent pendant deux jours.
Marioutot avait les pieds et les mains liés pendant la nuit, on ne lui donnait rien à manger. Dans cette affaire, les chefs s'en sont rapportés uniquement au témoignage de leurs soldats et n'ont point fait d'enquête. Les Prussiens lâchèrent Marioutot en partant. Voilà l'accident qui arriva à Voillans.
 Pour cette fois, Monsieur le curé avait 9 hommes à la cure, un capitaine un colonel et un adjudant, les officiers logeaient dans la maison de Monsieur le Président. Je vous dirai un peu, leurs moeurs et leur caractère. Ils sont voraces, sales et ont toute l'insolence du vainqueur. Ils font des ratas de pommes de terre, dégoutants. Ils mettent plein une marmite de pommes de terre épluchées. Quand elles sont cuites, ils y mettent une terrine de graisse de lard et mange cela avec dérision. J'en ai vu un manger deux terrines de cette nourriture, aussi a-t-il failli en perdre la vie. Un peu plus, on serait allé chercher le soufflet de la commune pour les dégonfler ; ils ne savent pas quand ils sont rassasiés. Les chefs sont aussi sales et aussi filous qu'eux. Un Lieutenant en temps de paix à pris une cravate à un habitant de Voillans
Le mardi il arriva des "pontonniers"* qui séjournèrent un jour et repartirent le lendemain. Depuis là, Dieu soit béni, on n'en a plus revus à Baume. Je resterais bien un an pour vous faire le récit de leurs forfaits, comme Enée lorsqu'il racontait à Didon, reine de Carthage, la prise de Troie par les Grecs, et je pourrais vous citer ce vers de Virgile : (Infandum regina pubes renovare dolorem) Reine vous m'ordonnez de renouveler d'indésirables douleurs.


Lettre fournie par Martine Sandrat provenant de la collection de Françoise Frey, Pierre Bindner et Michel Grosperrin.
Merci !


*"hulans" ou uhlans : c’est dans les campagnes que l’on donna ce nom aux soldats prussiens prétextant qu’ils n’avaient pas un langage humain, qu’ils poussaient des hurlements.

* les pontonniers sont des sections  du génie militaire chargés de réparer les ponts détruits par l'ennemi ou d'en créer sur les cours d'eau afin d'en permettre le franchissement par les armées.










18 févr. 2013

Réponse à la devinette

La jolie stalactite de glace s'était formée Rue des Chenevières au bord du ruisseau à partir du toit de la maison Marée, enchevêtrée dans l'arbuste.

Photo M.V. 12 février 2013

Photo M.V. 14 février 2013


Photo M.V. 14 février 2013






Nous n'avons eu aucune réponse ... il faut dire qu'il faisait froid pour aller explorer le village !

Voici deux autres clichés pris le même jour.

Photo M.V. 12 février 2013

Photo M.V. 12 février 2013


Et, merveille, cette semaine le soleil est revenu !

Photo M.V. 18 février 2013





16 févr. 2013

Prochain Conseil Municipal



SÉANCE DU CONSEIL MUNICIPAL





Jeudi 28 février 2013

à 20 heures
En Mairie

 



Ordre du jour :



1- Approbation du Compte Rendu du Conseil Municipal du 28/01/2013

2- Débat d’Orientation Budgétaire : commune et eau (venir avec des idées chiffrées)

3- Débat d’Orientation Budgétaire : commune et eau

4- Délibération : Convention déneigement

5- Délibération : Renouvellement Année 2013 : Convention A.T.E.S.A.T.

6- Délibération : Modification Contrat de location pour la salle des fêtes

7- Délibération : Modification Convention de la mise à disposition de la salle des fêtes




Questions diverses


Le Maire,
Alain TISSERAND


14 févr. 2013

D'autres vues et une devinette

La journée du 13 février n'était pas plus lumineuse que celle du 12.
Néanmoins voici d'autres endroits du village sous la neige.

Rue de Derrière la Tour

Rue du Château

Route de La Grange des Noyes

Sur la voie romaine, pas de soldats ni de chevaux ... ?

Un peu plus au haut, au point de vue, impossible de s'asseoir !

Chemin des Planchottes

Rue des Vergers




DEVINETTE
Dans quelle rue peut-on apercevoir cette gigantesque stalactite de glace ?




Réponse dimanche :
Si vous avez trouvé : webmaster.voillans(at)gmail.com
(Remplacez "at" par @ - sécurité !)



13 févr. 2013

Quelques rues enneigées

Quelques clichés destinés surtout aux amis éloignés qui ne subissent peut être pas les rigueurs de l'hiver.
Qu'ils pensent à nous !

Rue des Cossas
Place Marlin
Rue de la Fromagerie
Sentier de la petite Fontaine
Rue des Chenevières et Petit Pont
Rue de l'école
Rue Chabrol
Photos M.V. 12 février 2013

Vous pouvez cliquer sur les légendes et retrouver les rues sous un meilleur aspect !








12 févr. 2013

Autres vues hivernales

Le chasse-neige passe régulièrement, mais la poudreuse revient aussitôt !






Photos M.V. 12 février 2013




et vivement ...



* * *

Magnifique photo d'un cygne noir à Clerval


11 févr. 2013

Quelques vues hivernales et originales


L'hiver nous donne l'occasion de jolis clichés.
Merci à Martine pour les suivants. (8 février)

Creux d'Alouette 
Rue du Fays - Ancien Relais de poste Route Henry IV
Derrière des arbres - Rue du Champ du Rochet
Cabanes d'enfants - Vestiges

Contre-jour

Le vieux moulin qui s'effondre de plus en plus !