6 août 2020

Le sorbier des oiseleurs

Un arbre que l'on peut voir en bien des endroits du village.

Carrefour Route de Clerval - Rue de l'Ecole - Rue des Mines


On le nomme aussi Sorbier des oiseaux.
Sorbus aucuparia est son nom scientifique.
Il est de la famille des Malacées comme l'Alisier, l'Amélanchier, l'Aubépine, le Cognassier, le Néflier, le Poirier, le Pommier ou encore le Sorbier.


Comme les espèces pionnières, le sorbier est peu exigeant en qualité de sol. Il peut fixer les éboulis grâce à ses racines profondes. Il supporte l'ombre. On le trouve en lisière de forêts d'épicéa. Ses feuilles se décomposent rapidement et créent un humus de qualité.

Il peut vivre 120 ans (certaines espèces américaines ou asiatiques peuvent vivre 500 ans)
Il peut atteindre 15 mètres.

Son tronc est droit avec une écorce lisse gris clair.

Son feuillage est caduc. Les feuilles sont longues et composées de 15-17 folioles à bord dentés.


Ses fleurs se présentent en grappes blanches en mai.


Les fruits rouges, les sorbes, sont en grappes abondantes.
Ils font le bonheur des abeilles et des oiseaux (d'où son nom).


 Ils contiennent de l'acide parasorbinique, de saveur âpre et amère, qui peut provoquer des vomissements et des éruptions cutanées qui ressemblent à celles de la scarlatine. 

Légendes et traditions : Pour les Celtes et les Germains, le sorbier est un arbre sacré qui protège le bétail contre la foudre. Les Écossais lui attribuaient le pouvoir de chasser les mauvais esprits près des maisons. Dans la tradition campagnarde, le sorbier, comme le sureau, porte bonheur aux amoureux.


Utilisations : les oiseleurs attrapaient, au filet, les grives attirées par les baies rouges. L'aubier rougeâtre est apprécié pour la sculpture. Son bois dur était utilisé pour fabriquer des rabots. Ses baies sont comestibles en "sorbet" et liqueur. La confiture est un antidiarréhique. Ses feuilles constituent un bon fourrage.