18 juil. 2013

Maréchal-ferrant

Second article sur les métiers anciens dans le village

 Maréchal-ferrant

Pierre Guillaume dans son étude sur le village mentionne :
  • Claude Olivier ; Cl. François Bonney ; Eugène Midot (1850)
  • Stanislas Curty (1875)
  • Julien Vautrin (1921)
  • Maurice Bourgeois (1927)
Les anciens du village se souviennent bien de Maurice Bourgeois qui fut le dernier Maréchal-ferrant.

Il était installé dans l'actuelle maison Piguet.




Ce métier n'a pas complètement disparu au contraire.

Il faut dire que ce vieux métier reprend vigueur du fait de la floraison des centres équestres.
En effet, si pendant longtemps aucun diplôme n'était demandé pour pratiquer ce métier, il faut aujourd'hui au moins un CAPA ou un BEPA activités hippiques, option maréchalerie pour l'exercer.
Dans l'Orne il existe une Ecole Nationale Professionnelle : Le Haras du Pin.

"Pas de pied, pas de cheval" (No foot. No horse) disent les anglais. C'est tout le rôle du maréchal-ferrant qui est contenu dans cette expression. Sans lui le cheval marcherait à vif.

Si vous désirez avoir une idée de ce qu'on pouvait voir dans cet atelier allez sur le site suivant :
Les Ailes de l'Amour et vous vous retrouverez dans l'atelier de Maurice Bourgeois !

Savez-vous aussi que ce métier pourtant très physique attire aussi des femmes.
On parle alors de"Maréchale-ferrante" !

Le métier

Une vidéo intéressante sur le site de l'Onisep

De nos jours on ferre un peu moins les chevaux selon l'avis d'une cavalière chevronnée :
"La mode en ce moment est de ne plus ferrer, mais simplement parer (tailler la corne).
Je pense que c'est une bonne idée pour des chevaux qui ont des bons pieds et qui ne marchent que très peu sur le dur."




Si vous aimez les chevaux vous pouvez en voir dans le village ou aux alentours mais aussi à L'Hôpital St Lieffroy où se trouve Pferdeweide un centre d'hébergement pour chevaux.

A Voillans en 2012




RAPPEL

Vernissage de l'exposition HANK CHINA
à Besançon 18 heures
GALERIE OMNIBUS