14 mai 2018

Le pinson des arbres

Le Pinson des arbres est un passereau élégant, commun et facilement reconnaissable. On peut l'observer à Voillans assez souvent !


Voillans mars 2018



Le mâle adulte en plumage nuptial a les parties supérieures d’un brun-marron chaud, avec un casque d'un gris-ardoise bleuté de la tête jusqu’au cou, excepté le front qui est noir et les joues rousses. 




Ses ailes sont noires bordées de pâle avec notamment une nette barre alaire blanche. Son croupion est d’un vert olive éclatant,  son bec conique est gris bleu. Les parties inférieures, notamment la poitrine et les flancs sont rosées avec des nuances roussâtres. 

La femelle quant à elle, montre un plumage beaucoup plus brun terne avec la tête et le dessous d'un beige nuancé de gris. Les deux sexes présentent une longue queue bordée de blanc sur les plumes les plus externes.






Espèce du continent eurasiatique, le Pinson des arbres est largement répandu à travers l’Europe, jusqu’en Sibérie centrale, notamment jusqu’au lac Baïkal.

Fringilla coelebs est son nom scientifique   
Les Anglais le nomment :  Common Chaffinch

Taille : 14 à 16 cm  Envergure : 26 cm Poids : 17 à 30g   Longévité : 14 ans





La construction du nid, revient à la femelle. Placé assez haut dans un arbre, dans une fourche ou simplement posé sur une branche, le nid en forme de coupe, est une merveille d’architecture et de camouflage. A l’extérieur, il est réalisé de mousses, de fibres végétales, le tout étant lié avec des soies d'araignées et conforté par des lichens. L’intérieur est quant à lui tapissé de plumes et de crins. 4 à 5 œufs sont couvés de 12 à 14 jours. Les deux parents participent ensemble à l'élevage des jeunes qui dure environ une quinzaine de jours. 



Principalement granivore, notre oiseau se nourrit de végétaux et de leurs fruits pendant la période hivernale : graminées, céréales, semences de conifères, graines d’aulnes, de hêtres ou samares d’érables ;  A la belle saison et durant la période de reproduction, il se nourrit et alimente sa nichée d’invertébrés et de leurs larves.

Même si ces populations restent stables, il reste une espèce au cœur de trafics, très prisée des collectionneurs ou des braconniers qui le capturent pour son chant, son plumage mais aussi pour le consommer.

Son chant nous est familier